Pierre-Auguste Renoir est né à Limoges en février 1841. En 1845, Renoir et sa famille quittent Limoges pour Paris. Là, Pierre-Auguste va suivre sa scolarité jusqu'à l'âge de 13 ans. Jeune adolescent, il part travailler chez les frères Lévy, où il peindra des bouquets de fleurs sur de la porcelaine jusqu'à l'âge de 17 ans. En 1858, Renoir s'adonne à la peinture sur éventails. Ces travaux lui laisseront un goût des œuvres fortes et lumineuses ainsi qu'un coup de pinceau sûr et rapide.
Situé dans le temps, l'artiste voit la nature au travers de ses impressions. L'importance de la lumière est capitale. Il ne s'agit plus de traiter un sujet de manière « photographique » depuis l'invention de cette nouvelle technique, mais d'être à l'écoute de la sensibilité individuelle, du monde subjectif de l'artiste, telle sera l'innovation de l'impressionnisme.
[...] A l'époque, pour un peintre, la seule solution pour se faire connaître est de participer aux Salons. Cependant le jury du Salon officiel et le public acceptent mal les jeunes peintres en rupture totale avec le classicisme du moment. Pour s'en sortir, les jeunes peintres décident de créer une société et d'organiser une exposition parallèle au Salon officiel. La première exposition "impressionniste" ouvre le 15 avril 1874, Boulevard des Capucines. Trente artistes y participent dont Cézanne, Degas, Guillaumin, Monet, Berthe Morisot, Sisley et Renoir. Malheureusement, les critiques se déchaînent. [...]
[...] Afin de conserver toute la fraîcheur des couleurs sur la toile, les peintres n'utilisent pas de noir mais plutôt des couleurs claires et souvent pures. Ainsi Auguste Renoir dit : Un matin, l'un de nous manquant de noir, se servit de bleu : l'impressionnisme était né. et effectivement, chez lui les ombres sont souvent d'un bleu vif, non pas noires et les touches de lumière ne sont pas blanches mais se jouent dans les tons de bleus. Bibliographie Renoir peintures 1868-1895 / Introduction de Jean Cassou Auteur Cassou, Jean (1897-1986). [...]
[...] Toute sa joie éclate dans sa peinture. Emerveillé par ce fils tardif, il peindra Claude à maintes reprises. Au retour d'une visite à son fils, Jean, blessé; Aline la radieuse jeune femme des canotiers, mère attentionnée, femme de Renoir, désormais fatiguée, souffrant de diabète, s'éteint à Nice en 1915. Renoir s'acharne alors à peindre pour oublier son chagrin, ne vit plus que pour son art toujours plus fleuri, plus coloré. Ses baigneuses sont plus rondes que jamais, charnues, colorées et ensoleillées, sensuelles comme des fruits. [...]
[...] Il meurt à son retour à Cagnes le 3 décembre 1919 à l'âge de soixante-dix- huit ans. L'Impressionisme Situé dans le temps, l'artiste voit la nature au travers de ses impressions. L'importance de la lumière est capitale. Il ne s'agit plus de traiter un sujet de manière photographique depuis l'invention de cette nouvelle technique mais d'être à l'écoute de la sensibilité individuelle, du monde subjectif de l'artiste, telle sera l'innovation de l'impressionnisme. Dans la nature, Renoir s'intéresse aux changements de lumière, de saison, d'heure, dont l'effet est de dissoudre les contours, d'effacer tout ce qui définit et immobilise. [...]
[...] De 1890 à 1900, critiqué, mécompris, Renoir va peu à peu sortir de la période "sèche". Sans revenir à un coup de pinceau purement impressionniste, il va infléchir le trait, abandonner la rigueur tout en conservant le modelé des sujets. A partir de 1889, Renoir doit éviter le froid car des crises de rhumatismes le font énormément souffrir et même si la beauté et la gaieté ont toujours dominé son œuvre, c'est malade et affaibli qu'il continue sa vie. En 1892, le galeriste Paul Durand-Ruel organise une exposition particulière de 110 toiles. [...]
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