Johann Heinrich Füssli (ou John Henry Fuseli) est né à Zurich le 06 février 1741. Il naît dans une famille de 18 enfants, et de parents cultivés (son père est peintre et lettré). À l'origine, ce n'était pas lui que son père destinait à une carrière artistique, mais son frère aîné. Füssli suit donc des études de théologie afin de devenir pasteur. Il est ainsi consacré en 1761. Mais, avec son ami Johann Kaspar Lavater, il écrit un pamphlet contre les agissements du bailli Felix Grebel.
[...] Difficilement classable dans l'un des styles de l'époque (néoclassicisme, romantisme), Füssli parvient à la pleine maîtrise de son art en transposant dans ses œuvres certains modèles littéraires (Homère, Dante, Shakespeare, Milton Ses propos théoriques, fondés sur le néoclassicisme, portent aussi la marque du Sturm und Drang et du romantisme. Mais en regardant ses œuvres, on constate que Füssli cherche aussi à être amoral. Cette amoralité, il va la faire figurer dans un certain nombre de tableaux, dont le plus connu, Le cauchemar. [...]
[...] En effet, il fait des études de théologie, mais en même temps, sous le toit de la famille même, est sous l'influence de Bodmer, un des prophètes suisses du Sturm und Drang. Et même au cours de son éducation au Carolinium, ses professeurs Johann Jakob Bodmer et Johann Jakob Breitinger lui transmirent la passion de la littérature et de l'esthétique. C'est paradoxalement à Berlin, après son expulsion de Zurich, que va commencer l'anglicisation de Füssli. En effet, c'est à Berlin qu'il va faire des dessins d'après Macbeth et le Roi Lear. Le ministre d'Angleterre encourage sa venue vers ce pays, où on le retrouve en 1764. [...]
[...] Dans ce mépris il ne se contente pas de décrire les folies à la mode du jour, les fantastiques coiffures demi- rococo et demi-classiques et les costumes éhontés, mais il cherche à exprimer l'infériorité et la dépravation de la femme L'œuvre de Füssli a donc été interprétée non pas comme étant novatrice sur le fond, mais comme étant conservatrice, et c'est peut-être ce qui a permis à Füssli d'être élu à la Royal Académie en 1790, il en sera nommé professeur de peinture, puis, en 1804, secrétaire perpétuel, le plus haut titre conféré par cette institution. Pourtant, s'il a marqué ses contemporains, ce n'est pas Füssli que la Grande-Bretagne retiendra comme étant LE peintre de la fin du XVIIIe siècle, mais Blake. L'Angleterre s'est ainsi choisi Blake plutôt que Füssli. A sa mort en 1825, ses œuvres vont donc peu à peu tomber dans l'oubli, et ne seront redécouvertes qu'au début du XXe siècle grâce aux travaux de Freud ou aux tableaux des surréalistes comme Dali qui s'inspireront de Füssli. [...]
[...] Il naît dans une famille de 18 enfants, et de parents cultivés (son père est peintre et lettré). A l'origine, ce n'était pas lui que son père destinait à une carrière artistique, mais son frère ainé. Füssli suit donc des études de théologie afin de devenir pasteur. Il est ainsi consacré en 1761. Mais, avec son ami Johann Kaspar Lavater, il écrit un pamphlet contre les agissements du bailli Felix Grebel. Malgré l'exactitude des accusations, les deux amis durent furent rappelés à l'ordre et quittèrent Zurich en 1763. [...]
[...] Suite à ces travaux, il part pour Londres, avant de séjourner en Italie de 1777 à 1778. En 1778, il quitte l'Italie, et retourne à Zurich où il tombe fou amoureux d'une jeune femme, mais dont le père lui refuse la main. Il quitte alors définitivement sa ville natale pour regagner Londres. C'est de nouveau là-bas qu'il va se faire rapidement un nom comme peintre d'histoire grâce à des tableaux tels que Didon sur le bûcher, Le cauchemar ou Lady Macbeth. [...]
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