Jean-Honoré Fragonard, Le Verrou, musée du Louvre, Louis Gabriel, peinture
Huile sur toile peinte par Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) en 1777 intitulée Le Verrou, elle est conservée au musée du Louvre à Paris.
Cette œuvre réalisée en 1777 était destinée à un riche collectionneur réputé et exigeant, Louis Gabriel, marquis de Véri.
Elle fut commentée très favorablement du vivant de l'artiste, même si elle ne fut pas montrée au Salon Parisien (elle fut gravée plusieurs fois à partir de 1784).
En 1785, elle passa en vente pour la somme colossale de 3950 livres. Ces événements ont contribués à son fort succès. Elle réapparut en 1793 lors de la vente de la collection de Grimot de Reynière puis plus du tout jusqu'en 1974, date d'acquisition par le musée du Louvre.
[...] Annonce du plan 1. Commentaire formel et stylistique 1. Composition Dessin Structure générale : composition en diagonale ou en frise aux allures très théâtrales mettant en avant la scène du tableau Plans : le Verrou ne comprend pas de plans distincts. La scène est centrée sur les personnages et peut se lire de droite à gauche en partant de la main du jeune homme verrouillant la porte jusqu'au lit en baldaquin. Lignes : plusieurs lignes. Les lignes sinueuses du baldaquin viennent contrebalancer la stridente et concentration des lignes multiples des plis des vêtements et des gestes des protagonistes ; lesquelles à droite, convergent toutes vers le verrou. [...]
[...] 30 mars 1765 : agréé de l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture où il présente le Grand prêtre Coresus se sacrifie pour sauver Callirhoé (Paris musée du Louvre) qui sera très bien reçu à l'Académie. Artiste qui a beaucoup déçu, il ne répond qu'à des commandes privées 1767 : premières commandes d'hommes de la cour il peint l'Escarpolette Fin de carrière : déception cf. refus de sa production par Madame Du Barry pour son château de Louveciennes au profit des Progrès de l'Amour de J-M Vien, peintre plus néo-classique. Place particulière de l'œuvre : tournant dans la carrière de notre artiste. [...]
[...] Jean-Honoré Fragonard, Le Verrou musée du Louvre, Paris INTRODUCTION Présentation de l'œuvre : huile sur toile peinte par Jean-Honoré Fragonard (1732-1806) en 1777 intitulée Le Verrou ; elle est conservée au musée du Louvre à Paris. Eléments de son historique matériel : cette œuvre réalisée en 1777 était destinée à un riche collectionneur réputé et exigeant Louis Gabriel, marquis de Véri. Elle fut commentée très favorablement du vivant de l'artiste même si elle ne fut pas montrée au Salon Parisien (elle fut gravée plusieurs fois à partir de 1784). [...]
[...] CONCLUSION Le Verrou est donc une œuvre significative dans la carrière de l'artiste. Cette œuvre de fin de carrière marque un tournant dans la vie de l'artiste puisqu'elle se situe à un moment où J-H Fragonard fait le point sur son travail d'où le changement de style dans sa peinture. Néanmoins les recherches peuvent aller plus loin puisqu'aujourd'hui on considère que le Verrou est un pendant d'une œuvre d'inspiration plus sacrée, l'Adoration des bergers peinte en 1775. Cette toile, également commandée par le marquis de Véri (suggérée par Fragonard) à Montre la volonté de Fragonard de renouer avec l'art sacré et permet d'opposer deux sens de l'Amour : l'amour charnel ou libertin (cher au XVIII) et l'amour sacré et religieux. [...]
[...] Effet recherché : d'après Daniel Arasse, le fait que le lit soit à peine fait montre que le péché a été commis (la pomme pourrait présenter l'aspect moralisateur de l'histoire Conclusion Sources utilisées : sources littéraire cf. texte libertin de Claude- Prosper Jolyot Crébillon, la Nuit et le Moment parut en 1755 où Cidalise est surpris dans sa chambre par Clitandre qui fait irruption dans sa chambre pour la séduire. Malgré les protestations de Cidalise, Clitandre parvint à ses fins. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture