Chinoiseries, masques, squelettophage, symbolisme, expressionnisme
James Sidney Edward Ensor est né le 13 avril 1860 à Ostende, d'un père anglais, et d'une mère flamande. Le jeune Ensor vit au milieu des coquillages, des chinoiseries, des masques et des animaux empaillés qui sont dans la boutique familiale. C'est dans ce magasin que James a vécu toute son enfance, et a puisé son inspiration (voir, entre autres, les tableaux ‘'Chinoiseries'').
[...] A cette époque, les œuvres de James Ensor sont encore incomprises du grand public. C'est dans le dessin que James Ensor va continuer ses recherches sur la lumière, dans des œuvres comme Les auréoles du Christ ou les sensibilités de la lumière Ensor dessine des œuvres où se mélangent la politique, la religion et l'art, dans un mouvement où règnent la révolte et le besoin de renouveau. Une fois de plus, Ensor rencontre l'incompréhension de ses contemporains, y compris ses amis artistes. [...]
[...] SON ŒUVRE L'œuvre de James Ensor se décline en plusieurs périodes. Il débute sa carrière artistique par des natures mortes, des portraits, des paysages et des intérieurs bourgeois. Sa ville natale, Ostende, est un de ses sujets préférés. Il peint notamment les Toits d'Ostende Ensuite sa palette va s'éclaircir un peu plus, avec des œuvres comme Autoportrait au chapeau fleuri ou Les mangeuses d'huîtres dans un style plutôt réaliste. Il est ainsi rangé dans un premier temps dans la catégorie des impressionnistes, ce qu'il conteste avec vigueur. [...]
[...] Les couleurs vives, agressives et les touches de peinture grossières et nerveuses ajoutent à l'ambiance sinistre. D'après certains historiens de l'art, Ensor a représenté dans cette œuvre sa vision personnelle du mariage. Le marié est pris au piège. Il est prisonnier de sa femme. Mais ce mariage a eu lieu en 1892, alors que la toile date de 1890. Il se pourrait naturellement qu'Ensor ait triché sur la date de son tableau pour induire les critiques et les spectateurs en erreur. [...]
[...] James Ensor mourra couvert d'honneurs à 89 ans. Mouvement artistique Il est impossible de classer le travail de James Ensor dans une seule catégorie artistique. Ensor ne s'est pas contenté de varier les genres : peinture, gravure ou dessin. Il a aussi voulu mélanger les caractéristiques de courants artistiques différents : l'impressionnisme (au début de sa carrière) le symbolisme l'expressionnisme et le surréalisme (dont il annonce les débuts) Par ses études sur la lumière et sa palette aux couleurs éclatantes, Ensor se rattachait à l'Impressionisme, mais s'en détacha en poussant la lumière et la couleur à l'extrême. [...]
[...] Sans doute est-ce une façon pour James Ensor d'appréhender la mort. Ses autoportraits vont également prendre l'apparence de squelettes. Ceux-ci vont se glisser dans les scènes de la vie quotidienne, souvent sur un ton humoristique ou grotesque. Œuvre présentée L'intrigue : Avec James Ensor, tous les tableaux ont une histoire, celle de ‘'L'intrigue'' illustre les moqueries qui avaient suivi le mariage de sa sœur. Cette œuvre a été peinte avec de l'huile sur une toile de 95x112 cm. James Ensor aime cacher les personnages de ses œuvres, il leur met des masques pour faire une mascarade. [...]
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