L'utilisation du « lieu de mémoire » remonte à 1984 grâce à l'apport de l'historien Pierre Nora et son ouvrage : Les lieux de mémoire : symboles, monuments, archives, objets, personnages et lieux emblématiques. Selon lui « un lieu de mémoire dans tous les sens du mot va de l'objet le plus matériel et concret, éventuellement géographiquement situé, à l'objet le plus abstrait et intellectuellement construit ».
Le dictionnaire reprend le sens utilisé par l'historien et le définit ainsi : « Unité significative, d'ordre matériel ou idéal dont la volonté des hommes ou le travail du temps a fait un élément symbolique d'une quelconque communauté ».
Pierre Nora justifie l'utilisation du lieu de mémoire par le fait qu'il sert à « compenser le déracinement historique du social et l'angoisse de l'avenir par la valorisation d'un passé qui n'était pas jusque-là vécu comme tel ». Ces demandes mémorielles peuvent conduire à une « saturation de la mémoire », un « abus patrimonial ».
L'incertitude des populations quant à leur futur les conduit dans un besoin de se tourner vers le passé pour y « trouver des repères, créer du vivre ensemble et tenter de retrouver une identité spécifique ».
On utilise souvent le terme « lieu de mémoire » comme évocation de la mémoire des conflits armés, notamment après la première et la Seconde Guerre mondiale. Pourtant la signification du lieu de mémoire est bien plus large, au-delà de l'approche négative du terme.
Aujourd'hui, le terme « lieux de mémoire » s'est imposé dans les mœurs autour de l'idée de la matérialité d'un lieu (en lien avec le patrimoine), d'un passé et d'un événement qui s'y incarneraient. Il désigne « un patrimoine matériel particulièrement significatif de notre histoire qui aurait aussi une charge historique, symbolique et affective forte ».
[...] Les offrandes datent du IIe siècle. Note : La sépulture 7 était accompagnée de six récipients en céramique, dont une tasse Drag et d'un petit bol en verre de forme Morin-Jean B1. On peut ainsi attribuer cette tombe à la seconde moitié du 2e siècle. Cependant, la datation des sépultures en coffre, ultérieures, est plus difficile en raison de la pauvreté du matériel céramique. - Nécropole mérovingienne à inhumation [Commune de Ciron Canton du Blanc] A La Châtre, dans un champ, près de la voie romaine, à 300m de Ciron l'aménagement de la R.N vers 1831, a permis de découvrir une nécropole à inhumation en sarcophage. [...]
[...] Ils sont orientés à l'est et presque alignés entre deux rues parallèles. L'espace sacré, de forme trapézoïdale, est clos par un mur d'enceinte. Sur le lieu où se sont succédé les temples, on peut retrouver plusieurs traces d'occupation de l'époque augustéenne ont été identifié. Dans le limon qui recouvre le sable rouge du plateau, ont également été découverts des cavités et des trous de poteaux. Note : La construction du deuxième temple remonte à la fin du règne de Néron ou au début de l'époque flavienne. [...]
[...] Parmi le mobilier, un chapiteau et une base de colonnes d'ordre Toscan, un chapiteau peut-être composite, une colonne décorée de feuillages et de fleurs. A. des Méloïze signalent des objets de toilette, des déchets culinaires, des pièces de monnaie datant de Septime Sévère à Valentinien II. Note : La prospection aérienne ultérieure a révélé que la villa s'étendait sur 530m de long et 115m de large soit 6 ha. III - La mort Nécropoles et cimetières - Nécropole romaine à incinération [Commune d'Aigurande Canton d'Aigurande] A. [...]
[...] Ainsi, les tegulae sont souvent les premiers indices de la présence d'un bâtiment gallo-romain. - Villa [Commune d'Arthon Canton d'Ardentes] En 1944, J. Allain a vu des traces de murs avec enduits peints à la Petite Langerolle, près de la ferme du Petit Vau, à 500m au sud de la voie Argenton-Bourges, au pied d'un coteau près du ruisseau du Creuzançais. Lors d'un sondage, vers 1970, J. Descout a dégagé un mur en petit appareil calcaire, des fragments d'enduits peints, un dallage en mosaïque et de la céramique commune. [...]
[...] Le caractère religieux de la fontaine est affirmé par l'épigraphie et des petits objets, notamment en terre cuite. L'alimentation en haut de la fontaine suppose un branchement sur l'adduction urbaine. Charles Picard pensait que les marches servaient aussi de gradin et, par conséquent, que l'édifice accueillait une assistance assez nombreuse à l'occasion de cérémonies. - Théâtre [Clion Canton de Chatillon-sur-Indre] Au pied de Bourges, à proximité d'une bute-témoin ayant pu être utilisé comme opidum dominant le confluent des vallées de l'Ozance et de l'Indre, J. [...]
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