Edward Hopper (1882-1967)

Résumé du document

Edward Hopper naît le 22 juillet 1882 à Nyack, dans l'État de New York. À New York où il s'installe, il se forme au métier d'illustrateur puis entre à la New York School of Art en 1900. Entre 1906 et 1910, Edward Hopper séjourne à trois reprises en Europe, principalement à Paris. Il est très marqué par ces voyages et peint de nombreuses vues de la capitale française, sur place et après son retour à New York. Progressivement, les paysages américains vont remplacer les vues de Paris.

Extraits

[...] L'environnement y joue le rôle central, qu'il s'agisse des murs d'une pièce, d'une route ou d'une maison, et les personnages ne figurent que comme des éléments de la composition. L'atmosphère qui se dégage du paysage reflète l'état d'esprit des individus qui semblent immobiles et dénués d'expression. Hopper meurt le 15 mai 1967, dans son atelier de New York. Son œuvre est considérable. Elle ne peut être classée par périodes, le style d'Hopper, très personnel, évolua peu durant sa carrière. Il est considéré par certains comme un précurseur du Pop'Art. [...]

[...] Edward Hopper (1882-1967) I. Les débuts Edward Hopper naît le 22 juillet 1882 à Nyack, dans l'État de New York. A New York où il s'installe, il se forme au métier d'illustrateur puis entre à la New York School of Art en 1900. Entre 1906 et 1910, Edward Hopper séjourne à trois reprises en Europe, principalement à Paris. Il est très marqué par ces voyages et peint de nombreuses vues de la capitale française, sur place et après son retour à New York. [...]

[...] L'année 1930 voit deux de ses œuvres entrer dans de grandes collections : la Maison près de la voie ferrée, peinte en 1925, est offerte par un particulier au Museum of Modern Art de New York, tandis que le Whitney Museum of American Art fait l'acquisition du tableau Tôt un dimanche matin. Trois ans plus tard, la première rétrospective de son œuvre est organisée par le Museum of Modern Art. Jusqu'à la fin des années trente, la figure humaine est peu présente dans l'œuvre d'Edward Hopper. Elle devient centrale par la suite. Dans les années cinquante, les vues d'intérieurs se multiplient, souvent une pièce très sobrement meublée, occupée par un ou deux personnages dont la présence apparaît avec intensité. [...]