L'Aurore, Guido Reni, fresque, Rome, caravagesque
Apollon guidant le char du soleil et précédé d'Aurore, dit l'Aurore, 1613–1614, fresque du plafond du palais Parravicini Rospigliosi, Rome, 281 x 700 cm.
Fin XVIème, Rome devient Capitale des arts. Rome grand chantier artistique.
Les artistes veulent marquer la ville de leur empreinte. De grands chantiers. On voit se développer de multiples mouvements comme le caravagesque.
[...] Traits et couleurs ne prennent pas le pas sur l'autre : harmonie parfaite. Pas peindre beauté qui s'offre aux yeux mais la conception de simplicité et harmonie. Aurore = considérée comme la plus belle figure depuis mort de Raphaël. Reni rend parfaitement gonflement des vêtements. Heures inspirées par Niobé, Raphael et Aurore = portrait de sa mère. Mouvement harmonieux et en délicatesse. Couleurs chaudes pour une fresque, lumineuse. Efforts dans la représentation des chevaux. Différence de luminosité due à la lumière. Présence d'une partie de paysage, très succincte. [...]
[...] Il va se détacher du maniériste pour se rapprocher du naturalisme de Raphaël. Il cherche la beauté esthétique du corps humain, il s'intéresse à la représentation du corps. Va s'inspirer un peu de Caravage. Une scène mythologique avec Apollon sur son char solaire tiré par 4 chevaux femmes qui représentent des heures. Paysage de la mer et des côtes. Aurore ouvre au soleil les portes du ciel. Elle n'est pas ailée et n'a pas de char ce qui est inhabituel. [...]
[...] Guerchin L'Aurore - 1621 casino de la villa Ludovisi. Bcp plus de flou. Œuvre est plus complexe : archi osée avec des contrastes ombre / lumière. Tons moins chauds façons différentes de présenté un même sujet. Après mort de Reni, le Guerchin est devenu le peintre numéro 1. Avec Aurore Guido Reni a réussi à imposer son propre style, inspiré d'un mythe de différents maitre : Caravage et naturalisme, Carrache recherche d'un beau idéal. Style gracieux et idéaliste lui assurant une grande renommée. [...]
[...] Proximité de date et de sujet avec Guerchin : mais différence. Œuvre plus animée. Le peintre a pris en compte le fait qu'il peignait un plafond. On est en dessous du char de l'aurore, on voit la partie inférieure de la roue, de la caisse du char, la figure est en perspective. On dirait que l'aurore est entrain de passer au dessus. Il conçoit sa composition comme si la scène existant au plafond. On parle de da sotto in su. [...]
[...] Pas le choix de l'illusion chez Reni. On assume le choix d'un cadre mis au plafond. Il se met en place dans une des traditions du décor romain, comme à la Galerie Farnèse, Carrache fait aussi le choix du quadro riportato. Raphaël, à la Farnésine, villa suburbaine, décorée en propose des quadri riportati. On a l'illusion d'un tableau placé au plafond. On a l'impression d'une tapisserie posée au plafond. Guido Reni fait le choix de cette tradition de Raphael, de l'absence de l'illusion, de tromperie de spectateur. [...]
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