À partir de la IIIe République en France, commence la modernité qui se manifeste par un processus de déconstruction des principes auxquels on croyait jusque-là. Ce qui définissait l'œuvre d'art depuis la Renaissance, on le déconstruit. L'art moderne apparait et transgresse.
[...] L'art moderne apparait et transgresse. I De l'impressionnisme au fauvisme 1865 L'impressionnisme L'impressionnisme va bouleverser certains critères visuels qui avaient été établis durant la Renaissance. L'impressionnisme n'est pas une école constituée, ce n'est pas un mouvement homogène, en réalité c'est un ensemble d'artistes, ce sont des personnalités différentes. Toutes ces individualités ont un même but qui est de s'affranchir de l'art officiel (art que l'on voit dans un Salon, Salon dans lequel ne sont exposés que les peintres académiques), s'exprimer librement. [...]
[...] Il reprend les principes dès l'art abstrait, mais ces peintres sont à la recherche d'une peinture absolue, et ils vont réduire le tableau à des éléments minimaux. L'idée de forme se réduite, c'est l'abolition de la forme. L'action pantin. On a des artistes qui vont essayer de remettre en cause la différence entre abstrait et réalisme. Ils vont s'inspirer de la notion d'automatisme des surréalismes. Ils vont utiliser l'automatisme pour que l'artiste ait une expression libre. Ils vont utiliser des techniques qui favorisent l'intervention du hasard. C'est le cas de Pollock On a eu Europe à cette période, des recherches sur les matériaux et les couleurs. [...]
[...] Le cubisme synthétique. En plus de décomposer les objets, on rajoute des matériaux étrangers. On ne fragmente plus l'objet qu'on veut représenter, on fabrique une image qui va synthétiser les formes et la matière de l'objet. Le tableau devient un petit monde. Le cubisme est un art ésotérique, il ne cherche pas à intéresser et séduire le grand public. Picasso et Braque au départ cherchent à intéresser leurs proches Art abstrait Dans les années 1910, on a différentes tentatives pour fonder un art différent qui n'imiterait plus rien, qui n'aurait pas de rapport avec la réalité. [...]
[...] On a une normalisation de la singularité. Le hors-norme tend à devenir la norme. On a eu une radicalisation avec deux œuvres : Le carré noir sur fond blanc. Les Ready Made. Ces œuvres sont différentes, car le lieu de création n'est plus l'objet fabriqué, c'est désormais l'immatérialité du geste de l'artiste. Le geste de l'artiste érige l'objet en œuvre. Cela entraine la rupture entre le grand public et les initiés. Dans l'art contemporain, on a un jeu à trois temps : La transgression des artistes. [...]
[...] Ce courant s'oppose au naturalisme. Le symbolisme est une valorisation de la perception, de la sensation, la réalité intérieure qui est une réalité mystérieuse, confuse. En France le chef de file de ce mouvement est Gauguin. Les peintres vont en Bretagne, car ils apprécient le décor qu'ils y trouvent. Gauguin a peint Arearea (Tahiti). Il peint également des paysages bretons Le fauvisme Le fauvisme vient d'un qualificatif péjoratif donné par un critique d'art Vauxcelles, ils les appellent les fauves, il a l'impression qu'il y a des fauves en cage. [...]
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