Lorsque la reine Victoria accède au trône en 1837, cela correspond à un immense succès des peintres de l'histoire. Un tel phénomène dans une nation qui n'a pas l'habitude de parler de son goût de la peinture de genre s'explique par l'attention particulière sur la peinture narrative qui raconte les moindres détails, qui donne un ton moralisateur et sentimentaliste.
Cette peinture de l'histoire commence ainsi à avoir du succès. Dans une société industrielle et commerçante en plein essor comme l'est celle de l'Angleterre à cette époque, la technique des œuvres était perçue comme un gage de travail de qualité. Cette peinture de l'histoire est portée par les préraphaélites qui vont émerger lors des expos estivales de la Royal Academy.
[...] Le défenseur d'une critique sociale John Ruskin défend l'intégrité des préraphaélites. Il les défend alors qu'il ne les connait pas. Il apprécie chez eux leur recherche de vérité et d'authenticité. Cela lui permet de critiquer le libéralisme sauvage. Pour Ruskin, la production de la beauté n'est pas essentielle, ce qui importe est de considérer les conditions socio-économiques d'un pays et d'une époque. Il s'agit maintenant de s'intéresser à la production industrielle caractéristique du XIXe siècle. L'apologie de l'âge industriel va avec le dégout provoqué par la laideur de l'environnement. [...]
[...] Les préraphaélites essayent de déconstruire cet âge industriel. Un début de reconnaissance L'irruption vers les sujets religieux s'est soldée par une série de critiques, ce qui va amener les préraphaélites à se tourner vers des sujets plus littéraires en se plaçant dans une tradition culturelle nationale. Ils vont ainsi être reconnus. Holman Hunt (1827-1910), peintre préraphaélite, va faire un tableau intitulé Le berger amateur qui est inspiré d'une scène du Roi Lear de Shakespeare. John Millais lui va peindre Ophélie inspirée de la tragédie de Shakespeare : Hamlet. [...]
[...] Cette peinture de l'histoire commence ainsi à avoir du succès. Dans une société industrielle et commerçante en plein essor comme l'est celle de l'Angleterre à cette époque, la technique des œuvres était perçue comme un gage de travail de qualité. Cette peinture de l'histoire est portée par les préraphaélites qui vont émerger lors des expos estivales de la Royal Academy. L'arrivée des préraphaélites Les préraphaélites étaient des jeunes peintres réunis dans une confrérie : brotherhood Ils s'étaient regroupés pour protester contre l'académisme en peinture contre Raphaël (1483-1520) et de revenir à la simplicité qui existait avant lui. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture