Le Christianisme est la première religion à avoir osé représenter la figure divine, créatrice de l'univers. : il utilise pour la première fois l'image culturelle des païens vers la fin de l'Antiquité, qui était jusque là proscrite, notamment sur les sarcophages où été représentés le Christ ou de manière plus rare, la figure de Dieu, père fondateur qui apparaissait sous les traits d'un personnage d'âge mur à la manière d'un dieu antique.
[...] L'époque de sa réapparition est discutée. On peut penser néanmoins penser qu'elles réapparurent à l'époque carolingienne. Le sculpteur médiéval se contentant longtemps d'apposer des reliefs sur les constructions. Les sculptures chrétiennes en Occident étaient conçues comme contrepartie des anciennes idoles des civilisations barbares. Ces statues étaient le plus souvent en bois recouverte de métal doré ; peu l'étaient en bronze. Les monastères investissaient dans ces richesses ostentatoires pour garantir leurs prestiges. Cependant, les mouvements réformistes se refusaient à la splendeur de l'ornementation et se méfier des images en général parce qu'elles menaçaient la spiritualité de la religion. [...]
[...] Un art dépendant de l'Eglise chrétienne. Les œuvres chrétiennes ont principalement un rôle didactique : « La peinture est pour les illettrés ce que l'écriture est pour ceux qui savent lire » (Pape Grégoire le Grand). Pour être explicites et respectueux des symboles ésotériques, les représentations figurées obéissent à des règles précises et seront simplifiées dans un style hiératique (héritage byzantin). Ces contraintes limiteront sévèrement l'imagination des artistes (ou plutôt des artisans-fabricants-d'images), qui reproduisent davantage qu'ils ne créent. Les images cultuelles non peintes s'inscrivent dans la continuité directe des images célestes antiques, dont le christianisme reprit la conception quand le paganisme se fut éteint en tant que pouvoir, mais en laissant toute fois en héritage au christianisme sa pratique et sa théorie de l'image cultuelle. [...]
[...] L'art, comme vecteur de la foi chrétienne : un art dépendant de l'Eglise. L'art, vecteur de la foi chrétienne. Le Christianisme est la première religion à avoir osé représenter la figure divine, créatrice de l'univers. : il utilise pour la première fois l'image cultuelle des païens vers la fin de l'Antiquité, qui était jusque là proscrite, notamment sur les sarcophages où été représentés le Christ ou de manière plus rare, la figure de Dieu, père fondateur qui apparaissait sous les traits d'un personnage d'âge mur à la manière d'un dieu antique. [...]
[...] L'autonomie naissante de la forme artistique accrut encore dans un premier temps le prestige des orfèvres. Mais à la longue elle fit place à un autre type de beauté, celui de la forme en soi, incitant à accepter les statues peintes et dépourvues d'intérêt matériel. Deux nouveaux types d'images se répandirent en Occident : la Vierge de miséricorde, qui abrite ses clients sous son manteau protecteur et la Pietà, où le Christ apparait à la fin de la passion. Le premier type se développa en Occident sur la base d'une forme mère orientale. [...]
[...] Tout abus voire toute erreur pouvait remettre en question leur existence. P233 : Eglise Ste Sophie P277 le portrait du christ P333 icônes de calendrier et icônes de vie A partir du XIIème siècle, de nouvelles icones apparaissent. Elles expriment des émotions et présentent des arguments théologiques, révèlent ainsi qu'elles sont destinées à la contemplation privée, ce que confirma leur format. Il existe une nouvelle esthétique de l'icône initiée par le christianisme. (Voir p354 pour les exemples d'icônes, les différentes catégories). [...]
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