La Survivance des dieux antiques, Jean Seznec, tradition mythologique, humanisme, art de la Renaissance, Moyen-âge, Antiquité, astrologie, Saint Thomas d'Aquin, allégories, théologie, fiche de lecture
Dans son livre "La Survivance des dieux antiques", l'auteur montre qu'à vrai dire la période du Moyen Age n'était pas si sombre comme on l'imagine traditionnellement et que les dieux antiques n'ont jamais disparu et préoccupaient toujours l'esprit des gens, même s'ils ont reçu une forme et interprétation différente. Après Jean Seznec démontre que la période de la Renaissance ne peut pas être appelée la vraie renaissance pour les dieux antiques, mais plutôt une réintégration dans la forme antique, le retour vers leur signification originelle.
[...] Dans ce temps on doit simplifier les sujets, pour qu'ils soient compris par les commanditaires. Maintenant la représentation des dieux a plutôt une fonction de se plaire, que moraliser. En même temps au Nord, on voit les dieux comme « les forces de caractère primitives ». On banalise moins leur représentation. À la fin de Renaissance, les dieux antiques retrouvent enfin leur harmonie avec les idées morales et théologiques, car les gens trouvent leurs passions très naturelles et ils n'ont plus besoin être moralisé ou changé pour être acceptés. [...]
[...] Dans la deuxième partie de son livre, Jean Seznec parle d'abord du fait que la mythologie pourrait être considérée comme la vraie science et il y avait beaucoup des manuels de mythologie pendant la Renaissance. Il souligne le fait que cet intérêt a eu les aspects négatifs et les aspects positifs sur l'image des dieux. D'un côté ils ont perdu leur représentation plastique antique, mais en même temps cela a permis les faire renaître dans la nouvelle forme et surtout les « humaniser ». [...]
[...] Il les appelle « les traditions » et distingue tradition historique, physique, morale et encyclopédique. Selon la tradition historique, les grands hommes de l'Europe aimaient toujours l'idée d'être les ascendants des grands héros antiques, car ils les considéraient comme les persécuteurs de la civilisation. En montrant dans l'art cette liaison avec l'antiquité, les puissants légitimaient leur pouvoir et faisaient en même temps un acte de vénération envers ces ancêtres. Dans la tradition physique, il développe l'idée que les deux antiques ont survécu grâce à l'astrologie. [...]
[...] Dans ces représentations, les dieux antiques étaient la personnification de ces forces célestes. La tradition morale est liée avec les stoïciens et la volonté de trouver dans les dieux antiques pas seulement une signification physique comme dans le cas de tradition physique, mais aussi retrouver leur signification spirituelle. Au début cette idée semble absurde, car les dieux antiques avec leurs passions sont loin de représenter les vertus. On a décidé de reprendre les traits principaux et les attributs des dieux antiques pour les réinterpréter dans la cadre de morale chrétienne. [...]
[...] Les dieux antiques prennent alors une forme des allégories pour personnifier les vices et les vertus. L'application des trois traditions nommées plus haut provoque parfois une certaine ambiguïté dans la classification des dieux. La quatrième tradition consiste à essayer de mettre en ordre toutes les connaissances pour permettre une bonne classification des dieux. II. Une représentation des dieux changée et enrichie Dans le premier chapitre de deuxième partie de son livre, Jean Seznec essaye de montrer que la représentation des dieux antiques en art s'est changée. [...]
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