Topographie, céramique, nécropole romaine de Pupput Tunisie, zone périurbaine, formes sépulcrales, pratiques rituelles, zone funéraire, mausolées, céramique de Pupput, céramique sigillée africaine, archéologie antique, céramique culinaire, fouilles archéologiques, céramique modelée
Il s'agit d'une fouille extensive d'une zone périurbaine (notamment de la nécropole). L'étude de l'organisation topographique à l'époque impériale d'une nécropole africaine nous montre l'évolution des formes sépulcrales et des pratiques rituelles. D'après la topographie de ce site, nous pouvons voir le bon état de conservation des niveaux de fréquentation de la nécropole. La détermination de l'Institut national du Patrimoine a permis de fouiller une vaste surface, mais moindre comparé à la surface de l'ensemble de la nécropole et de dresser un plan continu des sépultures et des enclos. L'organisation topographique nous renseigne sur les différentes phases de l'évolution jusqu'à son abandon progressif, sans doute faute de place comme en témoigne l'étonnante densité de sépultures et parfois la condamnation définitive par bouchage de l'entrée des mausolées.
[...] Tout d'abord, il y a la céramique sigillée africaine, ensuite, la céramique culinaire, la céramique commune et la dernière sont la céramique modelée. En premier lieu, les amphores, ne représentent qu'un assez faible pourcentage du total des fragments de céramique inventoriée jusqu'à présent sur le site, de ce fait, nous n'en rentrerons pas plus dans les détails, car nous ne sommes pas certains de l'exactitude même de l'interprétation de cet ensemble. La vaisselle Comme nous l'avons vu plus haut, nous retrouvons dans la catégorie de la vaisselle plusieurs types de céramiques. Tout d'abord, la céramique sigillée africaine. [...]
[...] Beaucoup de ces objets apparaissent dans les niveaux de fréquentation de la nécropole. Concernant la céramique de type « black Top ware », il s'agit de productions classiques moins représentées, ce sont des plats à feu apparenté à la sigillée africaine A de type Hayes 23, qui ne comptent seulement 80 petits tessons ainsi que quatre formes graphiquement complètes, mais non illustrées ici. On retrouve ces objets à l'extérieur des sépultures. D'autres formes ont été mises au jour grâce notamment aux fouilles effectuées sur le site voisin de Sidi Jdidi. [...]
[...] Il s'agit d'une patère très plate, avec un bord en virgule et un petit pied annulaire, il semblerait conçu afin de tenir dans la paume de la main, son diamètre est de 20 à 25cm et qui pourrait bien servir aux libations. Les traces de façonnage nous montrent que ces objets étaient fabriqués en grandes séries. La plupart de ces objets ont été retrouvés non loin des sépultures à l'extérieur de celles-ci. La céramique culinaire Les céramiques culinaires tournées sont toutes de production africaine. Elles regroupent 20% du total des tessons et ainsi avec 192 exemplaires de celle-ci, donc au total 36% de vaisselles complètes déposées dans ou autour des tombes. [...]
[...] Celles-ci sont typiques des contextes funéraires. Des céramiques miniatures ont été retrouvées sur le site, ex : une lampe votive et deux autres modèles réduits. D'autres, céramiques, plus usuelles, se retrouvent dans la nécropole, elles ont été détournées de leur fonction primitive. Ex : les cruches de type Pupput 1 ont été sans doute initialement conçues pour le transport de l'eau, et certaines marmites (provenant de Pantelleria) sont transformées en urnes cinéraires, les amphores cylindriques généralement africaines, deviennent des sarcophages ou remplacent les dalles de pierre ou les tuiles dans la couverture des tombes. [...]
[...] L'organisation topographique nous renseigne sur les différentes phases de l'évolution jusqu'à son abandon progressif, sans doute faute de place comme en témoigne l'étonnante densité de sépultures et parfois la condamnation définitive par bouchage de l'entrée des mausolées. La complexité de la topographie funéraire est due à longue fréquentation de la nécropole. Les sépultures les plus anciennes et la mise en place du réseau d'enclos datent de la fin du Ier ou des débuts du IIe siècle apr. J.- C. Les vestiges conservés autorisent une approche assez fine des rapports entre l'habitat et la zone funéraire. La fréquentation ultérieure parait ponctuelle et au Ve siècle, limitée à la réoccupation des mausolées. [...]
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