Histoire de l'art, centre pompidou, Georges Pompidou, 1977, Paris, projet de Piano et Rogers, Valéry Giscard d'Estaing
Le centre Georges Pompidou a été inauguré le 31 janvier 1977 par Valéry Giscard d'Estaing. Pourtant, avant même sa construction, ce centre d'art suscita une énorme polémique.
En janvier 1972, les Pavillons des Halles de Paris, devenus trop exigus, sont en cours de démolition, ceci est d'ailleurs énormément critiqué, car ces pavillons avaient été édifiés sous Napoléon III, ils ont donc une valeur culturelle et en outre les Parisiens sont habitués à leurs présences. « La cicatrice béante de l'ex-ventre de Paris n'attire plus personne » : c'est le triste constat que fait France-Soir. Le parking du centre Beaubourg n'est donc plus utilisé. En 1969, Georges Pompidou, devenu Président de la République, décida de construire un nouveau musée d'Art moderne et choisit le plateau Beaubourg comme le seul emplacement disponible.
[...] Piano déclara « avoir voulu démolir l'image d'un bâtiment culturel qui fait peur. » Un anti-monument classique Le fait que le « nouveau centre d'art » de France est une architecture métallique fut beaucoup critiqué. Effectivement, il existe encore de nombreux partisans des musées habituels, classiques en pierre tandis qu'ici il n'ya aucune référence à la culture « noble » dans la façade. D'ailleurs, le fait que le centre Pompidou soit placé à côté de l'église St Merri a été très critiqué. [...]
[...] En argot parisien, on surnomme le Centre : Notre-Dame de la Tuyauterie, ou encore le Pompidolium. On raille un « hangar de l'art », une « usine à gaz », une « raffinerie de pétrole », un « fourre-tout culturel » ou une « verrue d'avant-garde ». Toutes les circulations sont rejetées sur la façade : les tuyaux extérieurs colorés constituent une particularité du bâtiment. Les conduites d'air conditionné sont bleues, les tuyaux d'eau sont verts et les lignes électriques sont jaunes. [...]
[...] En 1971, un décret officialise le projet de musée et de « centre de création » défendu par le président Pompidou. Le 20 mars 1973, le Conseil des ministres arrêta le programme de la construction et les moyens financiers nécessaires, programmés sur plusieurs années et alloués sous forme de dotations exceptionnelles hors des crédits ordinaires du ministère des Affaires culturelles. Le statut définitif de la nouvelle institution fut fixé par la loi du 3 janvier 1975 portant création du Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou. [...]
[...] Tout d'abord, le centre est critiqué, car l'année de son inauguration en 1973, un septième des revenus de l'État est attribué pour la culture. Mais c'est surtout le fait que le musée soit devenu une sorte de centre commercial. L'art est donc devenu quelque chose de commercial, qui se vend, qui se pervertit. On désacralise la culture au profit du commercial. Beaubourg est semblable à un supermarché, c'est d'ailleurs ce qu'explique Renzo Piano « On nous a dit très souvent qu'on était en train de construire un supermarché . la chose m'avait plu, car personne n'a peur d'aller à l'hypermarché. ». [...]
[...] En 1969, Georges Pompidou, devenu Président de la République, décida de construire un nouveau musée d'Art moderne et choisit le plateau Beaubourg comme le seul emplacement disponible. Un aspect inhabituel Un grand concours international d'architecture est organisé en 1971 et c'est finalement le projet de Piano et Rogers qui est retenu. L'architecture semble très provocatrice surtout pour le cœur de Paris. Toute la structure du bâtiment est montrée que ce soient les circulations ou les tuyaux, ceci doit permettre aux plateaux de rester libre afin de permettre des cloisons modulables. [...]
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