Questions sur l'art de l'antiquité grecque et romaine

Thèmes abordés

Question sur l'art, Antiquité grecque, Antiquité romaine, Platon, Aristote, Pythagore, sophisme artistique, poïésis, phase géométrique, phase protoarchaïque, phase classique, étrusques, hellénisme

Résumé du document

Pour Platon, l'art est envisagé principalement par ses effets sur les spectateurs, Aristote s'intéresse plutôt au poïésis, et Pythagore pense qu'il s'agit d'une affaire de nombre. Le plus important selon Platon est le réel et la vérité, afin d'accéder aux idées : une réalité éternelle et fixe. Ainsi, une peinture d'une chaise serait doublement éloignée de la réalité : l'objet chaise est un simulacre de l'idée chaise, et la peinture de l'objet chaise est alors un simulacre de simulacre (une sorte de sophisme artistique).

Extraits

[...] Elle devient une ville étrusque -Imitations de types classiques : attitudes des sculptures de Polyclète (Mars de Todi) -Ciste Ficoroni : maîtrise du métal venue des Étrusques, mais artiste romain -Matériau : la brique crue, très utilisée par les Étrusques pour les temples -Réutilisation du plan étrusque de temple (temple de Portumnus) -Adoption du plan quadrillé pour l'urbanisme. IV. En quoi le qualificatif « réaliste » peut-il s'appliquer (ou pas) à la statuaire romaine de l'époque républicaine ? Quelle en sera l'évolution à l'époque impériale ? Expliquez Le qualificatif « réaliste » peut s'appliquer partiellement à une partie de la statuaire romaine de l'époque républicaine. Deux traditions se confrontent. La statuaire influencée par l'art hellénistique a tendance à idéaliser les sujets et il se retrouve donc pour des portraits officiels de personnages importants. [...]

[...] Viri triomphales : portraits de conquérants romains en Grèce. Les Romains sont flattés par l'esthétique hellénistique, beaucoup moins rigide, énergique et flatteuse. Bourgeois : Mélange des deux, sorte de « réalisme » atténué par une esthétique grecque. Sous les Flaviens, les portraits impériaux et privés se dirigent vers le « réalisme » italique pour les visages, mais copient des corps divins hellénistiques. Le contraste est surprenant Au contraire, Hadrien est hellénophile. Les portraits reprennent l'esthétique idéalisée du second classicisme grec : les visages et corps ont des proportions harmonieuses, et il y a plus de mouvement. [...]

[...] Questions sur l'art de Antiquité grecque et romaine I. Comparez les pensées platonicienne, aristotélicienne et pythagoricienne de l'art Pour Platon, l'art est envisagé principalement par ses effets sur les spectateurs, Aristote s'intéresse plutôt au poïésis, et Pythagore pense qu'il s'agit d'une affaire de nombre. Le plus important selon Platon est le réel et la vérité, afin d'accéder aux Idées : une réalité éternelle et fixe. Ainsi, une peinture d'une chaise serait doublement éloignée de la réalité : l'objet chaise est un simulacre de l'Idée chaise, et la peinture de l'objet chaise est alors un simulacre de simulacre (une sorte de sophisme artistique). [...]

[...] Sous la Tétrarchie, on suit toujours la même voie. Les corps sont des grandes masses afin de mettre en avant les visages. Le « réalisme » italique et l'idéalisation hellénistique se sont longtemps concurrencés et parfois rencontrés en se synthétisant. Vers la fin de l'Empire romain, on devient plus soucieux du contenu que de la forme. Ainsi, l'art devient plus expressif et fixe et donnera comme héritage l'art byzantin et l'esthétique chrétienne, laissant les restes de l'art hellénistique pour la Renaissance . [...]

[...] -Anatomie de plus en plus observée, détails de la musculature soulignés -Sujets : Mythologie, gymnase et banquets de la jeunesse dorée D'une géométrie omniprésente, l'évolution vers une anatomie de plus en plus détaillée se fait progressivement, adaptant au passage les techniques. Les motifs disparaissent afin de laisser place à des scènes complexes et détaillées. Au fil du temps, l'art devient de moins en moins rigide et privilégie les courbes naturalistes, les rehauts de demi-teinte et autorise l'expérimentation. III. Pourquoi peut-on dire que les Étrusques furent un trait d'union essentiel entre les civilisations grecque et romaine ? Expliquez à l'aide d'exemples vus au cours Les Étrusques ont été fortement influencés par les Grecs et ont ensuite façonné la civilisation romaine. A. [...]