François Duquesnoy ou Du Quesnoy, connu sous le nom de Le Flamand est un sculpteur bruxellois né en 1597 et mort en 1643 à Livourne. Il est le fils aîné du sculpteur Jérôme Duquesnoy l'Ancien, dont il fut l'élève, et frère du sculpteur Jérôme Duquesnoy le Jeune.
Son premier mécène et protecteur est Albert d'Autriche qui lui accorda une pension afin qu'il aille se perfectionner et étudier les modèles antiques en Italie. Il se rendit alors dans le pays en 1618 et ne le quitta quasiment plus jusqu'à sa mort. Cependant, âgé de vingt-cinq ans, Albert d'Autriche décède et Duquesnoy est obligé de travailler pour vivre. A Rome, il rencontre Nicolas Poussin, peintre classique et se lia d'amitié avec lui. Ils partagèrent même un logement en 1626. Les travaux classicisants de Duquesnoy sont de plus en plus appréciés, et dès février 1625, Bernin l'employa à la décoration sculptée du baldaquin de la Basilique Saint-Pierre. Entre 1629 et 1633, il sculpta une statue de Sainte Suzanne, destinée à Notre-Dame-de-Lorette à Rome, dans le cadre d'un programme complet de rénovation commandé par la confrérie des boulangers. Il réalisa également le Saint André destiné à un des quatre piliers de la croisée du transept de la basilique Saint-Pierre de Rome.
Le Saint André réalisé entre 1633 et 1640 est une pièce de marbre et la croix est faite de feuilles de bronze roulées et rivées, travaillée au repoussé et enduite de stuc (c'est-à-dire un mélange de plâtre fin de colle et de poussière de marbre ou de craie) imitant le marbre. Les bras de celle-ci mesurent plus de 6m. Il mesure 468 cm de haut. On trouve sous le pied droit la signature de l'artiste, seule estampe de sa production "FRAN.DV QVESNOY BRVXELL.FAC.". L'œuvre commandée par le pape Urbain VIII se trouve actuellement au Vatican, dans la basilique Saint-Pierre.
[...] Le magistrat le fit comparaitre au tribunal et Saint André parla de la passion du Christ et de la croix, Egeas, lui reprochant de prêcher la désobéissance à l'empereur, lui dit alors qu'il lui ferait connaitre ce supplice. Il le fit fouetter de verges et le fit attacher avec des cordes à une croix en forme de X sans l'y clouer afin que la mort soit plus lente. Il aurait agonisé deux jours et il serait mort le troisième jour. La composition réalisée par Du Quesnoy témoigne d'un souci de rendre fidèlement l'histoire du Saint. [...]
[...] Au niveau de la pondération, l'artiste a représenté le Saint André en contrapposto. En effet, le pied gauche soutenant la jambe d'appui est posé au sol et le pied droit, lui pointé vers l'avant permet a la jambe droite d'être libre. A travers le drapé, on devine la hanche qui remonte du côté de la jambe d'appui. Le corps traduit une certaine souplesse et donne un effet d'animation, grâce à la fluidité donnée aux membres. La ligne qui part de la pointe du pied droit en passant par la jambe fléchie pour arriver au torse et à la tête légèrement basculés en arrière donne une impression de vivacité du personnage. [...]
[...] Ces différents événements, ainsi que des problèmes financiers créent chez l'artiste un certain découragement qui peut expliquer le peu d'avancement de la sculpture entre 1634 et 1636. Cependant en 1636 l'artiste se remet au travail et en juillet 1639, le St André achevé est mené à St Pierre du Vatican. Celle-ci est découverte en présence du Pape au Printemps 1640. Description Le saint est représenté dans une niche semi-cylindrique dont le fond et la voûte en cul de four sont revêtus de panneaux et de médaillons de marbre polychrome gris, vert, rouge incrusté. [...]
[...] Pilier sud-est de la croisée du transept de la basilique Saint Pierre à Rome, François Duquesnoy François Duquesnoy ou Du Quesnoy, connu sous le nom de Le Flamand est un sculpteur bruxellois né en 1597 et mort en 1643 à Livourne. Il est le fils aîné du sculpteur Jérôme Duquesnoy l'Ancien , dont il fut l'élève, et frère du sculpteur Jérôme Duquesnoy le Jeune. Son premier mécène et protecteur est Albert d'Autriche qui lui accorda une pension afin qu'il aille se perfectionner et étudier les modèles antiques en Italie. [...]
[...] Il réalisa également le Saint André destiné à un des quatre piliers de la croisée du transept de la basilique Saint-Pierre de Rome. Mis à part ces deux œuvres monumentales, il réalisa des cénotaphes et de nombreuses statuettes, miniatures dont les putti qui réussirent à assoir sa réputation. En 1643, il est appelé à la cour de Louis XIII et meurt en chemin à Livourne (Italie). Le Saint André réalisé entre 1633 et 1640 est une pièce de marbre et la croix est faite de feuilles de bronze roulées et rivées, travaillées au repoussé et enduite de stuc (c'est-à-dire un mélange de plâtre fin de colle et de poussière de marbre ou de craie) imitant le marbre. [...]
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