Le Parthénon un monument dans l'histoire, François Queyrel 2008, compte-rendu critique, symbolique du Parthénon, frise du Parthénon, Périclès, Athènes, acropole athénienne, architecture grecque, Antiquité, temple grec, ordre dorique, ordre ionique
L'ouvrage "Le Parthénon, un monument dans l'histoire de François Queyrel" retrace la construction et la vie du Parthénon depuis ses origines jusqu'à nos jours, et propose une analyse hypothétique de la symbolique du monument basée sur les détails de sa constitution ainsi que sur le contexte historique et religieux dans lequel il naquit et évolua. La construction du Parthénon débute vers 447 avant Jésus Christ et se termine en 432, sous la direction de Périclès, alors magistrat d'Athènes : fort d'une certaine formation philosophique, du prestige de la victoire d'Athènes contre les Perses qu'il savait flatter et de ses qualités d'homme public, ce dernier est considéré comme l'artisan de l'impérialisme athénien.
[...] Ainsi la frise, cette procession – dont on suppose qu'elle est celle des Grandes Panathénées – emmène le regard et la pensée du spectateur du dehors au-dedans, du divin mêlé à l'humain, accessible, au divin sacré par excellence, dissimulé au sein du monument. IV. L'évolution historique autour du monument Le Parthénon sombre dans la décadence avec la fin de la guerre du Péloponnèse, par un incendie qui incite les Athéniens à transférer des objets dans la salle aux quatre colonnes du monument. Peu après, le Parthénos est dépouillé du masque de Gorgone qui ornait son égide, puis de ses plaques de revêtement en or. [...]
[...] La structure simplifiée du Parthénon consiste en ce noyau central, entouré d'une galerie de colonnes et encadré de vestibules bordés par deux avancées de murs et précédés de six colonnes à l'est et à l'ouest. Outre ses dimensions extravagantes, le temple tire son caractère atypique du fait qu'il mêle deux styles distincts de l'architecture grecque : d'ordre dorique, il présente pourtant des détails ioniques et est, d'autre part, tout entier construit en marbre – même les tuiles du toit, ce qui était peu commun. [...]
[...] La restauration du Parthénon est lancée en 1834, avec l'instauration de la monarchie dans la Grèce libérée : le monument est chargé d'un symbolisme fort du prestige acquis par l'antiquité après sa fin, que la monarchie s'approprie pour le nouvel état hellénique. En tant que symbole national, il est désormais protégé des dégradations et du pillage dont il fut la victime au fil des siècles. Dès lors, le Parthénon est porté aux nues : considéré comme l'image même de la perfection, « l'idéal cristallisé en marbre pentélique », il devient un modèle architectural. [...]
[...] Le Parthénon, un monument dans l'histoire - François Queyrel (2008) : compte-rendu critique Restituer l'argumentation essentielle du volume – le replacer dans une perspective bibliographique et historiographique de la discipline – souligner les apports et les nouveautés qu'il promeut – dresser une recension critique susceptible d'ouvrir à des réflexions nouvelles I. Présentation du monument L'ouvrage Le Parthénon, un monument dans l'histoire de François Queyrel retrace la construction et la vie du Parthénon depuis ses origines jusqu'à nos jours, et propose une analyse hypothétique de la symbolique du monument basée sur les détails de sa constitution ainsi que sur le contexte historique et religieux dans lequel il naquit et évolua. [...]
[...] Selon Pausanias, ce fronton représentait la dispute entre Athéna et Poséidon pour la possession de l'attique, comme l'indique le schéma en chiasme de leur présentation, qui traduit une opposition. Cette dispute mythique est très liée aux origines légendaires d'Athènes, qui racontent que l'olivier qu'aurait fait pousser Athéna au cours de la rixe aurait miraculeusement ressuscité de ses cendres après l'incendie du sac de l'Acropole par les Perses, en 480 avant Jésus Christ. De fait, le monument semble le souffle mythologique et historique qui redonne vie au plateau sacré, en affichant sur ses murs la permanence des dieux et en annonçant par ses scènes le retour des signes visibles de leur présence. [...]
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