Travail réalisé au collège pour l'évaluation en histoire de l'art concernant la célèbre chanson Nuit et Brouillard de Jean Ferrat
[...] Le volume augmente au fur et à mesure que la musique avance soit de façon crescendo. On peut imaginer des détenus qui essaient de s'échapper du camp mais qui sont vite rattrapés par les chiens. Les instruments s'arrêtent brusquement et tout à coup c'est le silence évoquant clairement l'arrêt de la souffrance et la mort. Conclusion Le but de cette chanson est de rendre hommage à tous les déportés durant la Seconde Guerre mondiale, qui ont été victimes de la Shoah mais c'est aussi un moyen pour Jean Ferrat de rendre hommage à son père, qui n'est jamais revenu du camp d'Auschwitz. [...]
[...] On le voit aussi dans le deuxième couplet. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres. En effet, le fait que les hommes et les femmes déportés étaient rasés et avaient un numéro tatoué sur leur bras pour être identifiés constitue bien la perte de leur identité. Il semble qu'avec cette chanson, Jean Ferrat cherche à leur rendre leur vie d'avant ainsi que leur identité. Dans le quatrième couplet, les déportés ne sont plus nommés et mentionnés par « Ils », mais par de réels prénoms « Jean-Pierre », « Natasha » et « Samuel ». [...]
[...] Durant l'été 1942, le père de Jean est séquestré au camp de Drancy, pour être ensuite déporté à Auschwitz le 30 septembre 1942, où il passera ses derniers jours. Jean Ferrat écrit Nuit et Brouillard en mémoire pour son père et tous les autres déportés, mort lorsque Jean avait 12 ans. La chanson sort en décembre 1963. La chanson Caractère : triste, émouvant, mélancolique Le texte de Nuit et Brouillard est composé de neufs couplets et il ne contient pas de refrain. Il est écrit comme un poème. [...]
[...] » Titre de la chanson Nuit et Brouillard (Nacht und Nebel) est un décret du 7 décembre 1941 signé par Hitler qui dit que les personnes représentant une menace pour le Reich seront condamnées à mort ou déportées. C'est aussi un film documentaire d'Alain Resnais sorti en 1956. Le son On ressent que l'atmosphère est lourde et pesante dès le début avec les timbales. Elles jouent une formule rythmique sous forme d'ostinato évoquant ainsi l'horreur des exécutions mais aussi le bruit du train. La guitare n'est entendue qu'à partir du deuxième couplet elle accompagne le chanteur avec les timbales. [...]
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