Analyse brève de la chanson Nuit et Brouillard de jean ferrat (1963) commémorant les victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale.
[...] Le silence évoque ainsi la mort. Conclusion Le but de cette chanson est de rendre hommage à tous les déportés durant la Seconde Guerre mondiale, victimes de la Shoah mais aussi pour Jean Ferrat de rendre hommage à son père, jamais revenu du camp d'Auschwitz. Le chanteur veut transmettre la mémoire de ce douloureux passé aux générations futures car il est important de connaître l'histoire pour ne pas commettre à nouveau les mêmes erreurs et les mêmes horreurs. Le succès de cette œuvre montre qu'elle touche tout le monde. [...]
[...] On le voit aussi dans le deuxième couplet. Ils se croyaient des hommes, n'étaient plus que des nombres. En effet les hommes et les femmes déportés étaient privés de leurs identités. Ils étaient rasés et avaient un numéro tatoué sur leur bras pour être identifiés. Il semble qu'à travers cette chanson, Jean Ferrat cherche à leur redonner une identité. Dans le quatrième couplet, les déportés ne sont plus « Ils », ils sont « Jean-Pierre », « Natasha » et « Samuel ». [...]
[...] Durant l'été 1942, le père de Jean est séquestré au camp de Drancy, pour être ensuite déporté à Auschwitz le 30 septembre 1942, où il passera ses derniers jours. Jean Ferrat écrit Nuit et Brouillard en mémoire pour son père et tous les autres déportés, mort lorsque Jean avait 12 ans. La chanson sort en décembre 1963. La chanson Caractère : triste, émouvant, mélancolique Le texte de Nuit et Brouillard est composé de neufs couplets, il n'y a pas de refrain. Il est écrit comme un poème. En effets chaque vers est un alexandrin (12 syllabes) et chaque couplet est un jeu de 4 vers. [...]
[...] Le son Pendant l'introduction avec les timbales, l'atmosphère est lourde et pesante. Elles jouent une formule rythmique sous forme d'ostinato, cela évoque l'ambiance des exécutions mais aussi le roulement du train. La guitare n'est entendue qu'à partir du deuxième couplet elle accompagne le chanteur avec les timbales. Les vents bois apparaissent au couplet 3 pour évoquer la fuite du temps. Les cuivres qui jouent sur le rythme des timbales font référence à la guerre et aux allemands et apparaissent au sixième couplet. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture