La naissance du musée des Beaux-arts de Nancy est fortement liée à l'histoire révolutionnaire. Les gouvernements successifs qui ont pris place pendant cette période ont contribué à la création du dépôt, puis du muséum et enfin du musée de Nancy.
Le 2 novembre 1789, l'Assemblée Nationale prononçait la nationalisation des biens de l'Eglise et de l'Etat. Les biens confisqués étaient placés dans des dépôts, qui sont à l'origine de beaucoup des musées contemporains. Le musée des Beaux Arts de Nancy en fait partie. Le 13 octobre 1790 la commission des monuments était créée. Elle demanda un inventaire de toutes les œuvres détenues dans les dépôts, dans le but de conserver tout ce qui est utile à l'instruction et la connaissance de l'histoire de l'art. L'Assemblée Nationale reprenait tout simplement l'idée de rassembler à Paris toutes les œuvres majeures, afin de faire du Louvre le lieu principal d'exposition des peintures et sculptures marquantes conservées en France. Et bien sûr, par la même occasion, les œuvres majeures de la France étaient ainsi protégées des destructions révolutionnaires.
La politique d'acquisition commença au milieu du XIX siècle. Le but était de faire du musée des Beaux Arts de Nancy un lieu de prestige afin d'attirer les donations. Aujourd'hui, le visiteur peut voir quatre cent quatre-vingts œuvres et trois cents verreries exposées de façon permanente.
[...] Péristyles, numéro 31, cahier des Amis du Musée des Beaux-arts de Nancy, juin 2008. Article : des dépôts d'État au musée des Beaux-arts de Nancy, par Clara Gelly. Clara Gelly et Blandine Chavanne, Le musée et son implantation dans Nancy, dans Péristyles, numéro 18, cahier des Amis du Musée des Beaux-arts de Nancy Association Emmanuel Héré. Clara Gelly et Blandine Chavanne, Quelques donations au musée des Beaux- arts de Nancy, dans Péristyles, numéro 18, cahier des Amis du Musée des Beaux-arts de Nancy Association Emmanuel Héré. [...]
[...] Un audioguide est disponible à l'accueil, mais il ne remplace pas les visites guidées assurées par les services culturels et éducatifs. Le service culturel est dirigé par un attaché de conservation. Les quatorze conférenciers animateurs actuellement en poste dans ce musée sont d'ailleurs pour la plupart aussi bien attachés au service culturel qu'au service éducatif. Ce dernier a plutôt vocations à s'occuper des enfants. Le cabinet d'art graphique Le cabinet d'art graphique regroupe les estampes et les dessins préparatoires d'œuvres conservées au musée des Beaux Arts de Nancy. [...]
[...] Il s'agit d'une œuvre unique, d'une grande importance pour le musée. Puis le 6 février 1882, la veuve de Victor Poirel légua cent soixante-seize œuvres, principalement de l'Italie des XVII et XVIII siècles. En 1905, Méry Laurent lègue L'automne d'Édouard Manet, ouvrant ainsi le musée à l'art contemporain. Le 21 décembre 1932 : lègue par testament d'Émile Friant, celui-ci étant mort le11 avril 1932. Le musée reçut ses tableaux et sa collection de gravures. En 1965, Madame Henri Galilée lègue cent dix-sept peintures et sculptures au musée. [...]
[...] Le musée des Beaux-arts de Nancy est officiellement né. Lorsque que le 5 mars 1816, le ministre de l'Intérieur le comte Vaublanc adressait aux musées une lettre de restitutions de onze des tableaux pour regarnir le Louvre au préfet de Meurthe, la demande resta sans suite. Les lieux d'expositions L'histoire de l'institution du musée des Beaux-arts de Nancy devient indépendante de l'histoire de France. Elle se tourne autour de deux axes : les collections et les lieux d'exposition. Bien que le premier musée ait été installé dans le bâtiment qu'il occupe encore aujourd'hui, les salles d'expositions ont beaucoup changé au cours du XIXe siècle. [...]
[...] Commençons par le traité de Lunéville, le premier chronologiquement. Le 9 février 1801, Bonaparte, vainqueur des Autrichiens à Marengo, signa au château de Lunéville un traité de paix. Furent envoyées au château une trentaine d'œuvres parmi les grands maîtres du XVIIe principalement, dans le but de montrer aux puissances étrangères présentes la suprématie de la France. A la demande du peintre Joseph Laurent, treize de ses toiles sont restées en Lorraine pour agrandir la collection du musée naissant. C'est ainsi que sont rentrées dans les collections nancéiennes les toiles de Vouet, Nymphe essayant les flèches de l'Amour et l'Amour qui se venge par exemple. [...]
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