Gérard est un peintre néo-classique français, né en 1770. Durant la Révolution française, il est juré au tribunal révolutionnaire. Gérard connaît également l'école de David (Le serment des Horaces) et s'en inspire pour réaliser des œuvres d'art historiques ou allégoriques. Il réalise notamment de nombreux portraits de personnages historiques (Henri IV, l'Empereur Napoléon, Charles X...) et sous l'empire devient portraitiste officiel de la cour.
En 1808, il réalise le célèbre portrait de l'empereur, et peint aussi ses plus grandes victoires. Parmi ses œuvres figurent entre autres, Portrait de l'Impératrice Joséphine à la Malmaison, 1799; Le sacre de Charles X, vers 1825; Portrait de l'Empereur Napoléon en robe de sacre, vers 1806.
[...] (Louis XVIII, roi de France et de Navarre par Jean Baptiste Louis Gros). Par ailleurs, Le tableau de Gérard rappelle celui de Jean Charles Tardieu, Louis XVIII couronne la rosière de Mittau, dans lequel le roi se veut encore plus intime, dans des fêtes et cérémonies quasi traditionnelles comme pour renouer avec le passé, et se présenter comme le père de la Nation. Dans ce tableau de Tardieu, Louis XVIII est en effet représenté de profil, dans celui de Louis Gros, il est vu presque de face. [...]
[...] D'autres symboles utilisés témoignent de la richesse et de la noblesse du roi et de ses origines l'utilisation du vert et du rouge/ marron foncé, la présence d'horloges à gauche du tableau, les tableaux artistiques accrochés au mur, la présence du bois- matériau noble . ainsi que son rôle militaire en tant que défenseur de la Nation et de ses citoyens (son uniforme). Un rappel à l'histoire de France est également opéré à travers les meubles de style empire (ce qui nous fait penser au règne de Napoléon Ier). [...]
[...] La position du roi Le roi est assis derrière son bureau, ce qui le distingue de Napoléon Ier, toujours représenté debout derrière le sien. Pour la première fois, il est entouré de livres de bibliothèque probablement, ce qui montre au peuple un roi instruit, voire érudit. En outre, il possède sur lui des ornements royaux (le cordon-bleu de l'ordre du Saint-Esprit, la Légion d'honneur), ce qui entretient une continuité avec son prédécesseur royal Louis XVI et à la fois une rupture dans la façon de s'investir dans un projet avec le peuple (c'est-à-dire de se rapprocher du peuple). [...]
[...] C'est un roi cordial, voire amical qui apparaît face au peuple, qui auparavant méconnaissait jusqu'à sa vie privée. On peut dire que le roi est d'apparence corpulent, jovial, c'est un homme vieux qui jouit de tranquillité; ce n'est plus là l'image d'un roi conquérant à l'image de l'Empereur Napoléon ou encore de très cérémonieux comme Charles X et son sacre à Reims en 1825, mais un roi entre tradition et modernité. On peut dès lors ressentir l'impression d'un roi épuisé et faible, face aux agitations politiques permanentes (opposition des ultras, censure et propagande, réformes institutionnelles sur l'Église, la presse, l'éducation . [...]
[...] Louis XVIII, roi de France et de Navarre, par François Gérard Analyse de l'image Mise en situation Sur l'auteur : Gérard est un peintre néo-classique français,né en 1770. Durant la Révolution française, il est juré au tribunal révolutionnaire. Gérard connait également l'école de David (Le serment des Horaces) et s'en inspire pour réaliser des œuvres d'art historiques ou allégoriques. Il réalise notamment de nombreux portraits de personnages historiques (Henri IV, l'Empereur Napoléon, Charles X . ) et, sous l'empire devient portraitiste officiel de la cour. [...]
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