Premièrement, il faut poser la question de l'artiste en tant que sujet et de son rapport à l'œuvre d'art du point de vue psychanalytique. À partir des exemples de deux artistes albanais qui ont connu les deux systèmes politiques en Albanie, à savoir le régime communiste, et le système post-communiste, ce travail de recherche d'une part va traiter de façon particulière, la question de la fonction de l'art pour ces sujets et d'autre part cette recherche sera articulée obligatoirement avec leurs rapport au discours contemporain sur l'art aujourd'hui.
Cela permet de proposer l'hypothèse de la question du sujet baigné dans le langage de la propagande communiste qui peut se révéler à partir de la distance disponible et mis en œuvre par la pratique artistique, en opérant une lecture de cette particularité du sujet dans son advenir et dans son rapport aux autres.
[...] Une identification comme si comme ‘clown urbain' qui récolte des témoignages des bouts de la réalité ? Ces productions artistiques déclencheront-elles un travail d'écriture pour le sujet ? Cette nouvelle ‘réalité', il la place à l'intérieur de la toile comme un représentant de l'Umwelt urbain. Comment l'artiste la traite-t-il à travers des semblants ? Qu'est-ce que le semblant en fin de compte et quel rôle y joue-t-il ? Le semblant est une affaire de nuance et de couleur, il peut s'approcher comme il peut s'éloigner du réel. La question de la féminité rentre en jeu ici. [...]
[...] On ne peut pas penser qu'ils sont simplement des éléments d'illusion et d'apparence, car ils ont des effets réels. L'artiste tient l'échafaudage d'une structure de semblant. Comme la féminité en soi est un réel, un élément forclos du monde du discours et tout ce qu'il peut-être dit ici sur la sexualité va passer par la médiation du semblant. On est donc dans la mascarade, par un élément qui fait à paraître le réel. Si l'artiste se place ou met en scène la femme, il ne se place donc pas du côté du manque, du côté donc de l'homme. [...]
[...] La fonction de la pratique de l'art entre semblant et réel - À partir de deux exemples d'artistes albanais Premièrement, je voudrais interroger la question de l'artiste en tant que sujet et de son rapport à l'œuvre d'art du point de vue psychanalytique. À partir des exemples de deux artistes albanais qui ont connu les deux systèmes politiques en Albanie à savoir le régime communiste, et le système postcommuniste, ce travail de recherche d'une part va traiter de façon particulière, la question de la fonction de l'art pour ces sujets et d'autre part cette recherche sera articulée obligatoirement avec leurs rapports au discours contemporains sur l'art aujourd'hui. [...]
[...] Qu'est-ce qui intervient dans l'arrêt ou la suspension de la forme de pensée et déclenche un recours au réel ? Y a-t-il une difficulté à maintenir la question du manque dans le domaine de l'art qui lui passe de préférence par un circuit pulsionnel/réel ? Tout retrait du sujet implique un retour dans le réel, peut-il y avoir alors une élaboration psychique dans et à travers l'œuvre même ? Je vais m'intéresser tout particulièrement aux œuvres où il y a monstration des fonctionnalités de la machine corporelle. [...]
[...] C'est la question de la technique en tant que techno que je voudrais approfondir et de sa relation avec le semblant. Une série de cheminements et de parcours personnels vont tenter de réaliser des va-et-vient du sujet. Peut-on parler de gravité de l'œuvre plutôt que du sujet ? Cette œuvre, qui est par ailleurs bien éclatante de couleurs et de traces, sacrifie-t-elle le sujet qui se pencherait sur les modes ‘errant' ou ‘éteint' ? Ou bien s'agit-il d'un coup monté à la scène même pour la faire éclater dans sa facette de semblant, mais qui ne peut éclaircir ni l'œuvre et d'autant moins le sujet ? [...]
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