Vasari, Un homme aux multiples visages

Thèmes abordés

Vasari, renaissance Italienne, peintre, art italien, religion

Résumé du document

Vasari à été, tout au long de sa vie, un témoin de la renaissance Italienne qu'il se plait à critiquer. Mais, il a également été lui-même un acteur de cette renaissance, en participant à cette nouvelle philosophie. D'une certaine manière, la renaissance commence avec Vasari, qui peut être considéré comme un artiste sous plusieurs points, comme Vasari le philosophe, l'écrivain, le peintre.
Vasari à été amené au cours de son existence à réfléchir autour d'un concept, celui de la chrétienté, consacrant une large partie de ses œuvres à la religion, dont l'art italien est si souvent confondu au cours de la renaissance, et donc à ce qui, pour lui, représentait Dieu et l'univers, mais aussi à tout ce qui l'entoure, et en particulier l'Homme, et un autre courant plus proche de lui, l'esthétique.

Extraits

[...] - L'architecture : En citant Brunelleschi comme inventeur du style moderne ou par la critique de L-B Alberti. - La peinture : étudiée en premier lieu en Italie centrale, à travers Paolo Uccelo ; avec Masaccio, le créateur de la manière moderne ou en étudiant des écoles comme l'école Vénitienne, qui comporte selon lui des précurseurs en la matière. La maturité : Le Seizième siècle - L'architecture : à travers Bramante et son influence, Raphaël, l'architecture en Lombardie, la modernisation de Venise, ou encore l'apogée en Italie centrale grâce à Michel Ange. [...]

[...] Il y parle des débuts modestes des arts, juge la sculpture et sa décadence après l'époque romaine, mais ne parle pas de la période se situant entre 1050 et 1250, déclarant que le gothique se traite au début de la renaissance. Le premier âge : de Cimabue à Iacopo Della Quercia L'âge nouveau commence en 1250. Vasari souhaite créer une rupture entre deux âges, justifié par l'avènement des progrès techniques démontrés auparavant, mais hésite toujours à y inclure la sculpture, n'ayant que très peu évolué depuis ses débuts selon lui. La jeunesse : Le Quattrocento Le vrai renouveau de l'art se situe selon Vasari dans cette période. [...]

[...] Vasari va jusqu'à classer les éléments, à placer les mois et les saisons sous les signes du zodiaque, et sous l'autorité du Père. D'autres éléments terrestres sont repris pour le compte de divinités, comme pour les heures, les jours, qui sont placées sous le signe du soleil et d'Horus. Cela nous montre la grande ouverture d'esprit de Vasari quand au monde qui l'entoure. La nature et l'homme Déterminisme de la fortune et de la nature La définition de l'environnement peut être confrontée comme étant résultant des lois de la divinité soumis aux influences astrales. [...]

[...] Ainsi, le premier livre de Vitruve rappelle ce que l'architecte doit savoir sur la géométrie, la musique, les lettres, et tous les domaines utiles. Vasari fait dans ses œuvres un résumé de tous les livres présentés sur l'art jusqu'à présent, notamment celui de Cennino Cennini, qui décrivait les outils nécessaires au travail. Ainsi, il décrit sur plusieurs domaines les éléments nécessaires à la construction d'une œuvre, que ce soit pour l'architecture, la sculpture, la peinture. Si on prend l'exemple de cette dernière, le texte de Vasari est découpé en chapitres, chacun définissant une partie de la peinture : la définition du dessin dans le premier chapitre, l'examen des dessins, esquisses, cartons et ordres de perspective dans le chapitre les raccourcis dans le Les techniques de la peinture dans le les techniques particulières, notamment des fresques par la suite, ou encore les techniques plus particulières comme la manière de peindre à l'huile sur un mur sec. [...]

[...] Vasari définit l'ensemble comme étant la nature, une fortune, et dit que c'est Dieu qui est à l'origine de ce bien. Les astres dépendent de Dieu et de la nature, mais sont aussi à l'origine du bien et du mal, de par leur influence sur la vie des hommes, à travers la Providence, que Vasari considère comme immanente et constante. Il fait le lien entre Dieu et la nature à laquelle appartient l'homme, même si ses manifestations sont rares ou rarement perçues. [...]