histoire de l'art, époque d'Hadrien, Statue de Zeus de Phidias, Chryséléphantine, statue de culte, déesse Niké, allégorie de la victoire, fonction oraculaire, sceptre, symbole de sa royauté
La statue de Zeus de Phidias est l'une des sept merveilles du monde antique, elle s'inscrit dans l'époque classique. C'est une statue qui suit la technique chryséléphantine, c'est une technique qui procède à l'assemblage de plaques d'or et de plaques d'ivoire sur une âme de bois. Elle a été réalisée dans l'atelier de Phidias, et elle a été ensuite démontée et a nouveau assemblée dans le temple de Zeus à Olympie
[...] Statue de Zeus Chryséléphantine La statue de Zeus de Phidias est l'une des sept merveilles du monde antique, elle s'inscrit dans l'époque classique. C'est une statue qui suit la technique chryséléphantine, c'est une technique qui procède à l'assemblage de plaques d'or et de plaques d'ivoire sur une âme de bois. Elle a été réalisée dans l'atelier de Phidias, et elle a été ensuite démontée et a nouveau assemblée dans le temple de Zeus à Olympie. La statue colossale mesure entre 12 et 13 mètres de haut, en comprenant dans cette mesure de la statue, la taille de la base, qui est de 1 mètre, mais aussi la taille du piédestal, qui fait 2 mètres, la statue était sept fois plus grande que nature. [...]
[...] Enfin dans une seconde partie, je ferais l'interprétation de cette sculpture, ce qui nous permettra d'en faire l'analyse. La statue chryséléphantine est une statue de culte, c'est une représentation divine, et le terme hedos désigne généralement, le temple ou la demeure du dieu, mais dans certains cas il s'applique à la statue elle- même qui représente une divinité avec de grandes dimensions. On lui vouait une grande adoration dans la Grèce antique. La statue représente Zeus assis sur un trône. Le dieu avait les cheveux longs et il portait une barbe. [...]
[...] La monnaie frappée a Elis nous donne essentiellement les grandes lignes de l'œuvre de Phidias, mais cela reste assez sommaire, sur une face on voit bien les pieds du dieu posés sur un piédestal, et il tient également dans sa main gauche le sceptre et dans sa main droite une Victoire. Et sur l'autre face, on voit la tête du dieu avec sa couronne d'olivier. L'iconographie de l'œuvre rappelle l'idée de la toute puissance souveraine et universelle de Zeus sur tous les autres dieux mais aussi sur les hommes. Cette idée est rappelée à travers son attitude, car il est assis de manière imposante et de part sa hauteur, il atteignait le plafond, cela renforçait alors l'idée qu'il était celui qui régnait sur Olympie et donc sur le temple. [...]
[...] On ne peut pas évoquer la statue chryséléphantine de Zeus sans faire un rapprochement avec la statue chryséléphantine d'Athéna érigée pour le Parthénon, et réalisée également par Phidias. Elles ont toutes les deux disparues aujourd'hui. La plupart des historiens de l'art s'accordent aujourd'hui pour dire que la statue d'Athéna est antérieure à celle de Zeus. On n'a pas de copies en marbre ou en bronze de la statue de Zeus contrairement a celle d'Athéna. On peut dire que l'œuvre de Phidias a une grande postérité, car elle a inspiré de nombreux artistes, notamment Salvador Dali qui en 1954 peint la statue de Zeus. [...]
[...] Le trône était en bois, peut-être en cèdre, et il était incrusté d'or et d'ivoire mais il était aussi serti de pierres précieuses, d'ébène, on pouvait aussi y trouver des éléments de verre. Sur ce trône, il y avait aussi des décorations sculptées et peintes. Au dessus de la tête du Dieu, sur le haut du trône, il y a d'un côté trois Charites, déesses qui sont la personnification de la beauté et de la grâce, et de l'autre côté trois Saisons. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture