Idéa, Panofsky, Histoire de l'art, art
Résumé d'Idéa d'Erwin Panofsky
voici quelques lignes de l'introduction
Platon a conféré des fondements universels au sens et à la valeur de la Beauté, la théorie des Idées prenant une signification croissante pour l'esthétique des arts plastiques. Platon sépare les artistes en deux catégories : les représentants de l'art mimétique, et les artistes qui parviennent à mettre l'Idée en valeur dans leurs oeuvres, ce sont d'après les termes platoniciens, les peintres «poétiques» ou «heuristiques», leurs compositions étant qualifiées de divines par Homère.
[...] L'artiste n'est plus l'imitateur du monde sensible, l'artiste est au contraire un véritable créateur dont l'esprit renferme un modèle prestigieux de la beauté, et qui même s'il n'est pas retranscrit avec une entière perfection lors de la création de son œuvre, celle-ci doit dévoiler une beauté qui est quelque chose de plus que la simple copie d'une réalité. Un pareil renversement des conceptions platoniciennes (réalisée dans la pensée de Cicéron) n'est possible qu'à une double condition : les conceptions relatives à l'essence de l'Idée doivent prendre un sens non platonicien, voire antiplatonicien. L'estime de l'artiste s'accroît dans les milieux hellénistiques et romains, la sculpture est considérée comme activité «banausique» et la peinture comme art libéral. Les critiques et les connaisseurs d'art s'épanouissent, et la manie de collectionner fait jour. platon rejette les «arts mimétiques». [...]
[...] Ainsi, l'intuition artistique ne renvoie pas à une «chose en au contraire elle peut être assurée de la validité de ses résultats, puisque c'est elle qui détermine les lois de son univers, ce qui signifie qu'elle n'a pas d'autres objets que ceux qui ont été constitués pou elle. [...]
[...] Socrate admet que la peinture, pourtant simple «copie des choses visibles» est également capable de représenter un homme dont l'apparence fût belle, en combinant à partir d'une multiplicité de corps, ce qu'il y avait de plus beau en chacun d'eux. Malgré son attachement à la notion de «mimésis», la pensée de l'Antiquité grecque est en relation avec le concept que l'artiste n'est pas seulement l'humble copiste de la nature,mais aussi son émule, qui corrige ses imperfections. Parallèlement, la transformation de l'intuition en concept se développe. [...]
[...] Le concept de l'Idée garantit et limite la liberté de l'esprit de l'artiste par rapport aux prétentions de la réalité. IV Le Maniérisme La théorie de l'art de la Renaissance est caractérisée par une inspiration paisible qui correspond à une tendance manifeste dans toutes les créations de l'époque, et qui consiste à harmoniser ce qui paraît le plus opposé. La Renaissance voulait se diversifier du Moyen-âge, tandis que dans le Baroque veut dépasser et continuer la Renaissance. La conscience culturelle du baroque se veut à la fois révolutionnaire et traditionaliste. [...]
[...] Cernini et Léonard confèrent à l'artiste le pouvoir de s'émanciper de la réalité en modifiant et en inventant, chose qu'aucun penseur de la Renaissance n'avait été considéré, comme Dion ou Cicéron, que la beauté était fille de l'imagination. Raphaël mentionne la notion d'Idée, mais ne s'étend pas sur la façon de concevoir les rapports de «l'Idée» et de «l'expérience». Il déclare se servir de certaines idées qui lui viennent à l'esprit pour peindre, et de ne pouvoir dire si elles présentent une quelconque valeur artistique. [...]
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