«En art toute répétition est nulle», c'est ce que déclare José Ortega y Gasset philosophe espagnol du XXe siècle, dans, La Déshumanisation de l'art (2008). Pourtant, les trois oeuvres de ce coprus portent sur ce thème. La première oeuvre est une peinture réalisée par Claude Monet intitulée Olympia (1963, Paris, musée d'Orsay), la seconde oeuvre est un tableau de Giacomo Balla, intitulé Dynamisme d'un chien en laisse (1912, États-Unis Buffalo, Galerie d'art Albright-Knox) et la troisième oeuvre est peinte par Andy Warhol, nommée Campbell's soup cans (1962, États-Unis New-York city, Museum Of Modern Art).
[...] C'est la répétition des triangles qui créé la pyramide. En art, la répétition peut avoir plusieurs fonctions et se retrouve de manières différentes. Elle peut servir à illustrer un mouvement, à créer le visuel. Mais elle peut aussi servir pour donner une esthétique, donner une autre interprétation d'une oeuvre, apporter du rythme ou du volume. Et si pour José Ortega y Gasset art toute répétition est nulle, pour Marcel Bleustein Blanchet publicitaire du XXème siècle, La répétition fait la réputation. [...]
[...] Dans cette oeuvre, c'est l'accumulation et la répétition de points de couleurs qui créé le visuel. De ce fait, le tableau ne se comprend que si le spectateur se trouve assez loin de l'oeuvre. Cette technique qui consiste à répéter un geste est en partie reprise par Matisse dans son oeuvre La gerbe (1953), en effet, dans cette oeuvre, l'artiste décide de découper des bouts de papiers, d'une forme qui semble aléatoire. Il en découpe plusieurs et les collent les uns à côté des autres. [...]
[...] De la même manière, Alex Katz peint à plusieurs reprise sa femme, comme dans La robe noire ou encore Le ruban gris (années qui sont deux tableaux représentants tous les deux la femme du peintre. Dans chaque tableaux, l'artiste peint plusieurs fois son model sous différents angles. Les habits ainsi que le corps du personnage ne sont donc jamais vraiment les mêmes. Alex Katz utilise la répétition pour montrer un objet sous ses différents angles. Un peu plus tard, Keith Haring décide de répéter un personnage une multitude de fois dans des positions différentes. C'est le personnage qui est visible entre autre sur un mur nommé Crack is Wack (1986, États-Unis, Harlem River Park). [...]
[...] La répétition a aussi pour but de donner une différente interprétation d'un thème. Comme c'est la cas pour La Joconde de De Vinci (1515, Paris, Musée du Louvre). En effet, cette peinture a été à de nombreuses fois reprise ou detournée. Marcel Duchamp réalise LHOOQ (1919), cette oeuvre reprend le portrait de Mona Lisa sur une carte postale, l'artiste lui a rajouté une moustache et un bouc sur le visage. Puis il a inscrit les lettres «LHOOQ» en dessous. Ici, Duchamp reprend une oeuvre mondialement connue et la réinterprète à sa manière. [...]
[...] Le dripping est la répétition d'un mouvement de l'artiste pour créer la toile. La répétition peut servir comme technique pour réaliser des oeuvres et trouver de nouvelles manières de peindre. Ici, beaucoup de ses techniques ont par la suite données lieu à la naissance d'un mouvement artistique. Dans l'oeuvre Dynamisme d'un chien en laisse, de Giacomo Balla, la répétition sert à suggérer un mouvement. Beaucoup plus tôt dans l'histoire de l'art, l'artiste Watteau utilise cette technique pour réaliser une oeuvre intitulée Le Pèlerinage à l'île de Cythère (1717, Paris, musée du Louvre). [...]
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