En Italie, les nombreuses villes enrichies par le commerce deviennent dès le XVIème siècle le centre d'un pouvoir politique qui s'appuie sur une bureaucratie nombreuse, des ambassadeurs, une armée et des impôts permanents. Papes, princes, banquiers, capitaines, passent commande à des artistes pour construire et orner des églises, villas, palais. Ils jouent un rôle de mécènes. Les plus riches font aménager de splendides jardins agrémentés de terrasses, de statues et de jeux d'eau comme à la villa Médicis à Rome, le palais Farnèse à Caprola, la villa d'Este à Tivoli, qui divertissent une cour nombreuse. L'art de la Renaissance est un art savant. Architectes, peintres et sculpteurs pensent pouvoir, par des calculs de proportions, construire un monde idéal et trouver ainsi le secret de l'harmonie et de la perfection.
[...] L'idéal de beauté L'art de la Renaissance est un art savant. Architectes, peintres et sculpteurs pensent pouvoir, par des calculs de proportions, construire un monde idéal et trouver ainsi le secret de l'harmonie et de la perfection. La peinture Un renouveau des thèmes Les peintres et les sculpteurs sont très influencés par les idées humanistes : même quand ils représentent des épisodes de la tradition chrétienne ou de l'Antiquité païenne, c'est l'homme qu'ils étudient. Leur recherche passe par une minutieuse observation de la réalité. [...]
[...] L'Italie en ajouta deux : la maison de campagne ou villa, et la place publique à ordonnance uniforme. Les plans d'église : A San Lorenzo et à Santo Spirito, Brunelleschi reprend le plan traditionnel en croix latine, mais il fond avec l'antique type basilical en revenant au principe de la nef couverte d'un plafond et bordée de colonnes, et lui ajoute une coupole sur la croisée. Dans les édifices de petit volume, il adopte le plan centré (c'est à dire constitué par un volume unique qui peut être inscrit dans un cercle), lequel avait disparu depuis les baptistères romains. [...]
[...] Dans les fresques peintes à Urbino ou Arezzo par Piero della Francesca, les rapports mathématiques sont omniprésents. Voyageur infatigable, Léonard de Vinci (1452-1519) se fait remarquer par la diversité de ses talents En peinture, il met au point la perspective atmosphérique : le fameux procédé du sfumato. IV- L'art italien du Cinquecento Dans le premier tiers du XVIème siècle, la prépondérance artistique passe à Rome. Déjà, le pape Sixte IV (1471-1484) avait entrepris de reconstruire la ville et demandé aux peintres florentins Botticelli et Ghirlandaio de commencer à décorer la nouvelle chapelle du Vatican, la Sixtine. [...]
[...] Mais les rivalités entre artistes sont souvent âpres : les guerres incessantes, es complots, les émeutes les contraignent souvent à la fuite ou à la ruine. Les trois artistes les plus renommés de la Renaissance italienne LÉonard de Vinci (1452-1519) apprend la sculpture et la peinture à Florence, dans l'atelier de Verrochio. Puis il travaille pour le duc de Milan comme artiste, ingénieur et responsable des fêtes. Il finit sa vie en France auprès de François Ier. Il met au point le procédé du sfumato. [...]
[...] Sous Jules II, l'architecte Bramante commence la construction de la basilique Saint-Pierre. Raphaël décore les appartements pontificaux et, avec l'aide d'un impressionnant atelier, répond aux commandes profanes ou religieuses de toute la ville. Michel-Ange (1475-1564) entreprend de couronner Saint-Pierre de Rome d'une colossale coupole ; il aménage la place du Capitole et édifie pour les princes et cardinaux romains de nombreux palais. Méprisant les tableaux et la peinture à l'huile, il couvre de fresques le plafond de la chapelle Sixtine et peint sur le mur du fond une gigantesque Jugement dernier. [...]
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