Pistoletto, zoo, 1969, 1971
- Bio : né en 1933 à Biella dans le Piémont
- Formation :
o Travaille à partir de 14 ans avec son père restaurateur de tableaux. Il apprend l'histoire de l'art de façon concrète, en lien avec les matériaux, avec l'objet et non les livres. Sa mère le pousse après vers la pub.
o Avec la publicité, il est confronté à l'aspect formel de la révolution esthétique contemporaine. Il veut comprendre le contenu intrinsèque de l'art. La pub fut un pont vers son mode d'expression dans le monde de l'art.
o Pendant sa formation, il est influencé par des artistes comme Burri, Fontana, Fautrier, Hartung, Matthieu, Klein, Rothko, Kooning et les artistes figuratifs comme Giacometti, Magritte, Bacon. Pistoletto a voulu développer son art à partir de la tradition figurative italienne, son art a un but figuratif.
A partir de cette formation, comment Pistoletto en est-il arrivé à créer, avec le Zoo, une forme particulière de happening ?
Voyons d'abord le contexte international conceptuel et le contexte italien de l'Arte Povera qui ont vu l'apparition du Zoo ; Zoo et ses créations : les actes pauvres ; enfin, les objectifs des actes pauvres.
[...] Les étudiants étaient curieux et ils se sont rassemblés autour, se mélangeant avec le public qui avait été invité à la performance. Toile pour la création d'un espace artistique, proximité avec le public, accessoires simples comme toile et panier en osier. Cette action du Zoo est un exemple de solution créative au milieu de la confusion politique et idéologique où nous étions en train de travailler. III buts 1. But de l'action pauvre du zoo Il y a deux niveaux de compréhension à apprécier dans le ZOO. D'abord les actes pauvres qui n'ont en soi pas de sens. [...]
[...] Mélange entre genres : peintures/ dessin ; mélange avec le public, mais sans être assimilés à ces gens, puisqu'ils sont les membres du zoo en costumes/ ça prend place dans un site non prévu pour : une banque ; projet extrêmement simple. - I Ratti Baratti, au théâtre De Lantaren à Rotterdam, aussi joué à Heidelberg. C t la première fois sur la scène d'un théâtre. Les objets autour desquels se déroule l'action, étaient un grand drap et le panier en osier suspendu. La pièce était très compliquée. Elle était jouée plusieurs fois, accompagnée par le mouvement du drap. [...]
[...] Leur dernière action, Bello e basta, fut montée quand le théâtre homme de Milan en fit la demande. C'était une collection d'histoires personnelles, de textes classiques, de mouvements de danse et des éléments visuels qui alternaient dans une série d'espaces de concepts spatiaux variables. Le spectacle commença comme du théâtre traditionnel, avec 3 coups de gong avant le lever du rideau. La façon d'utiliser de grands draps de toile était alors particulièrement significative. Quand la performance mettait en scène des fragments de Julius Caesar de Shakespeare, le drap était enroulé autour des personnages comme des tuniques romaines. [...]
[...] Ce sentiment d'admiration contribuait à la bonne relation entre le Zoo et le public. A travers ces accessoires, les performeurs cherchaient aussi à créer des énergies, basées sur la redécouverte de l'intensité de la matière simple, pure, peu ou pas travaillée. En parlant des chiffons que le Zoo a utilisé en tant qu'accessoires dans ses performances, Tommaso Trini a écrit le chiffon de Pistoletto n'est pas antiforme, c'est une accumulation d'énergie comme si ces objets étaient la cheville ouvrière de l'action artistique. [...]
[...] C'est le concept qui prime. Sol Le Witt a publié un article Paragraphs on conceptual art dans la revue Artforum, dans lequel il dit, au sujet de l'art conceptuel : dans l'art conceptuel, l'idée ou le concept constitue l'aspect le plus important du travail. Ce type d'art n'est ni théorie, ni illustration d'une théorie [ il est lié à toutes sortes de processus mentaux. L'artiste conceptuel a pour objectif de faire en sorte que son travail soit mentalement intéressant pour le spectateur. [...]
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