art, Nelson Goodman, art primitif, Franz Boaz, Vénus de Willendorf, Kasimir Malevitch, Marina Abramovi?, Tino Seghal, Palais de Tokyo, oeuvre d'art, Guernica, Picasso, artiste, Paul McCarthy
L'art n'est pas le produit du hasard, l'artiste possède des techniques qui lui sont propres. L'art est également associé au beau, on remarque que le sens esthétique est de plus en plus dominant. Ainsi, il peut connecter l'esthétique et la technique : ce sont deux facteurs clés pouvant se référer à l'art. Le but étant la production, la création de quelque chose, on peut se demander si l'art est un domaine fini dans le sens où connaît-il des limites ?
[...] Ce qui semble évident pour des arts manuels, comme la sculpture ou la peinture, l'est aussi pour des arts intellectuels comme la musique ou la poésie car, en réalité, il y a là aussi une rencontre de l'artiste avec une matière extérieure (les règles de solfège) qui lui résiste et qu'il faut savoir maîtriser par une technique. KANT, s'oppose à cette idée, il nous montre qu'apprendre des règles caractérise certes à la technique mais ne caractérise pas l'art. Pour lui l'art, repose sur la question du génie. [...]
[...] Ainsi l'artiste est peut être soumis à des règles, mais il est libre de s'en détacher et il ne doit en aucun cas imposer ces règles à son spectateur. Le spectateur peut se passer des règles lorsqu'il fait face à une œuvre d'art, Il n'est pas indispensable de connaître l'harmonie pour écouter une sonate de Mozart, même si cette connaissance augmente notre capacité à l'apprécier. Le travail artistique semble donc avoir besoin de suivre des règles pour pouvoir être exécuté, mais aussi reconnu. [...]
[...] En effet, si l'art a une forme ET une symbolique est-ce qu'il a le moyen d'être pur? Expliquons-nous en nous aidant des propos de Nelson Goodman dans "Quand y a-t-il art?". Lorsqu'un tableau, par exemple, concentre l'attention sur ce qu'il symbolise, nous sommes distraits de ses propriétés spécifiques. L'art PUR, devrait se passer de toute référence externe, et le problème est que l'interprétation de symboles que l'on fait nous, est une référence externe. Par exemple en voyant la Vénus de Willendorf, il me semble presque impossible de ne pas me référer aux symboles, à la fécondité, à la féminité Le problème c'est qu'il semble alors presque impossible pour une oeuvre d'art de ne pas rappeler autre chose qu'elle même, ce qui empêcherait l'art d'atteindre une certaine pureté. [...]
[...] Enfin, nous pouvons conclure cette partie par une note un peu plus sociologique. L'art peut-il vraiment tout représenter si sa compréhension est limitée par la compétence et l'instruction? Nous avons vu que l'art était forme et symbole. Le symbole est une référence extérieure, elle provient de nous et de notre interprétation que l'on décide. L'art est limité dans le sens où il ne peut choisir ce qu'il va invoquer aux personnes qui vont le vivre. L'art représente, mais l'art est soumis à ceux qui vont le percevoir. [...]
[...] Nous avons donc décider se demander si l'art peut tout représenter ? Pour cela Coraline et moi avons décider de vous présenter deux approches, nous allons tout d'abord déterminer si l'art est capable de tout représenter pour ensuite voir s'il en dispose le droit Est-il capable de tout représenter ? Comme l'a introduit Farzine, l'art demeure la production de quelque chose. Dans ce sens, l'art semble matériel, l'art a un domaine fini. On peut alors se demander si l'art peut tout représenter, dans le sens, est-ce qu'il en est capable ? [...]
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