Voici un exposé de l'école flamande aux pays-bas jusqu'à la fin du XVIe siècle.
[...] L'école Flamande L'Art aux Pays-Bas jusqu'à la fin du XVIe siècle La protection que les rois et les grands d'Europe accordèrent pendant le moyen âge aux architectes, peintres et aux sculpteurs constitue un des plus beaux chapitres de l'histoire de cette période. Avec de tels mécènes, l'art ne pouvait manquer de produire une moisson de chefs-d'œuvre. Les musées d'Europe, ainsi que de nombreuses collections particulières, sont riches en témoins de cette époque lointaine : missels, livres de prières, psautiers et autres manuscrits enluminés, exécutés pour des seigneurs qui pouvaient se permettre de s'offrir les services des meilleurs artistes de leur temps. [...]
[...] Dans l'œuvre de Quentin Metzys et de Gérard David, l'influence des frères Van Eyck contrebalance celle des maîtres italiens, qui commençait alors à se manifester puissamment dans les œuvres de tous les peintres flamands. Dans les peintures de Metzys, c'est la figure humaine qui occupe la place prépondérante. Son œuvre la plus célèbre est l'Ensevelissement du Christ. Le meilleur tableau de Gérard David est sa Généalogie de la Vierge. Parmi ses autres œuvres, il en est une qui contraste étrangement avec ce groupe serein de femmes en prière : l'Histoire du juge prévaricateur, en deux panneaux, frappe par sa vigueur et sa vérité. [...]
[...] Dans sa Fête de village, Brueghel s'est fait historiographe des amusements auxquels se livrait au seizième siècle la jeunesse de Flandre. Ses peintures amusantes et quelques fois rudes nous montrent d'habitude de petites figures campées dans de vastes paysages ; on sent que Pierre Brueghel apprécie la beauté de son pays et veut lui accorder dans ses tableaux une place qu'elle n'avait pas eue jusqu'alors. Dans son Automne et son Hiver, c'est la dignité de la nature qui retient l'attention plus que celle de la forme humaine. [...]
[...] L'école flamande brilla d'un vif éclat pendant la deuxième moitié du quinzième siècle. Parmi les peintres de cette période, quatre occupent une place de premier rang : Memling, Van der Goes, Gérard David et Quentin Metzys. Hans Memling, qui vécut de 1430 à 1494 et qu'on appelle parfois le Raphaël de l'école flamande, compte parmi les peintres les plus célèbres de Flandre. En tant que portraitiste, il ne fut dépassé que par Jean Van Eyck. Bien qu'il n'ait jamais eu la maîtrise de ce dernier dénote plus d'imagination inventive. [...]
[...] Il avait lui aussi tendance à voir et à représenter le côté mélancolique des êtres et des situations. Cette tendance à la tristesse ne lui venait toutefois pas, comme c'était le cas pour Van der Weyden, d'une idéalisation de la souffrance en tant que qu'épreuve sur le chemin du ciel, mais plutôt de ce qu'il était attiré par le côté austère de la vie. Il ne pouvait se résoudre à flatter ou à idéaliser un sujet, accentuant au contraire la rude vigueur de son dessin par l'âpreté de sa couleur. [...]
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