Florence, en Italien Firenze est une ville d'Italie, mais plus particulièrement la capitale de la Toscane. Cette cité traversée par le fleuve Arno se trouve au pied de l'Apennin septentrional. Florence présente une très grande richesse artistique avec ses églises, ses palais ou encore ses musées qui aujourd'hui attirent des personnes du monde entier.
Étant issu de la tradition byzantine, l'art italien du Moyen-âge s'attachait en particulier à l'évocation du surnaturel et à l'expression symbolique de la foi. C'est au XIIIe siècle que l'on a pu voir apparaître un courant, courant éveillé par la prédication de Saint François qui invita les artistes à établir une observation plus aimante et plus attentive de l'homme et de la nature. Cela dit tout art n'est pas « gratuit », l'art est bel et bien souvent le reflet, le témoin d'une société.
[...] Perrens, ed. [...]
[...] L'Arte del Cambio C'est la corporation des banquiers et des changeurs de la ville de Florence. Cette dernière fit sont apparition vers 1202, elle réunissait au départ les cambistes, les commerçants de pierre et de métaux précieux qui pratiquaient le dépôt ou le crédit local et étranger. Les consuls de l'Arte se situaient dans les quartiers du Mercato Vecchio, du Mercato Nuovo, de l'Oltrarno et d'Orsanmichele dans lesquels se concentraient la plupart des boutiques de changeurs. On pouvait compter 80 établissements bancaires au sein de la cité. [...]
[...] En 1339 on pouvait compter 80 juges et 600 notaires sur une population d'environ cent mille individus. L'Arte dei Medici e Speziali Cette corporation rassemble les médecins, les apothicaires et les spécialistes des préparations médicinales ces derniers souvent issus de l'herboristerie. La sainte patronne de la corporation est la Madonna della Rosa. En 1314, l'Arte acquiert une des maisons de la famille Lamberit pour y installer son propre siège près de la via Cavalieri (siège qui n'existe plus, car il fut démoli pendant le réaménagement de la ville de Florence au XIXème siècle). [...]
[...] Niches dans lesquelles reposaient des statues de saint, les saints patrons des principales corporations de la cité italienne. La renommée de ce bâtiment est également due à l'œuvre d'Orcagna, ce magnifique ciborium aux multiples ornementations. Orsanmichele n'est donc pas un simple lieu de pèlerinage, elle est l'église des corporations. Bibliographie Ouvrages : L'art de Florence (volume G. Andres, J.Hursiak, A. Richard Turner, ed. Abbeville Religion civique et art monumental à Florence au XIVe siècle D. Russo La renaissance en Italie, Florence et la Toscane (tome B.de Montgolfier, M.Gallet, ed. Lausanne Histoire de Florence (tome 1 & F.-T. [...]
[...] Il représente admirablement le chevalier chrétien calme et sûr de lui. Un bas-relief fut exécuté pour être placé sous cette statue, mais ce dernier fut mis sous une niche de la façade méridionale. Ce relief représentait Saint-Georges transperçant le dragon, en présence de Saint Marguerite qui est en train de prier. Figure 14: A gauche: Saint Pierre - à droite: Saint Philippe Figure 15: A gauche: Les 4 Saints couronnés - à droite: Saint George Au dessus de chaque niche on peut observer la présence de médaillons, ces derniers étaient occupés par les armes des corporations donatrices ; cinq d'entre eux étaient dus à Luca della Robbia. [...]
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