Ce dossier rappellera brièvement dans un premier temps les évolutions esthétiques, de Platon à Benjamin ainsi que le contexte social afin de mieux comprendre la motivation de ces artistes de l'avant-garde. Dans un second temps, il s'agira de présenter cette rupture d'un point de vue économique puis idéologique. Pour cela, je présenterai d'abord les théories puis leurs mises en pratique à travers les expositions de Lissitzky et Dorner...
[...] Théories Par cette valeur d'exposition, on passe du chevalet au mur. Matisse en fait l'expérience et prend alors en compte le dimension architecturale du lieu dans lequel il va destiner son œuvre. L'espace devient un élément primordial. On parle alors de peinture architecturale. Cette idée est bien sûr fondamentale pour comprendre la philosophie avant-gardiste qui suivra car elle prend en compte la notion d'espace. Des théories apparaissent. On entend alors les termes de tactile et d'absorptif qui engendrent une nouvelle perception de la peinture alors que l'art était jusque là contemplatif. [...]
[...] Il se transforme et les artistes, dès l'antiquité, créent pour la reconnaissance et plus uniquement par souci religieux. Georg William Friedrich Hegel (1770-1831), quant à lui, parle de la mort dans l'art. Il souligne dans cette expression l'autoportrait et la subjectivité dans l'art qui coïncident avec son autodissolution et éclaire par sa réflexion une période très forte pour cette discipline. Ludwig Wittgenstein (1889-1951) pour sa part, s'attache aux limites de la description devant une œuvre, au profit d'une sensation qui ne peut se contenter de mots. [...]
[...] A cette époque, l'art a donc une valeur rituelle et est dominé par le religieux. Cette relation liée à la nature - puisque envisagée sous l'angle des progrès techniques - se transforme pour se faire plus rationnelle. Il s'agit, dans cette seconde phase, de dominer la nature. Dès lors, une distance se crée entre l'homme spectateur et l'œuvre. Enfin, dans ce qu'il définit comme une troisième ère, l'art se fait social. La technique s'est émancipée et a crée une nature inhumaine qui renvoie l'homme dans une perspective d'apprivoisement de la nature. [...]
[...] Les mutations esthétiques induites par la croissance de la valeur d' Exposition durant les annees 1910-1930 Introduction Au début du XXe siècle, dans l'art contemporain, les expositions s'attachent moins à présenter des produits que des idées. Cet engagement regroupe de nombreuses figures de l'avant-garde : des architectes comme Walter Gropius, des graphistes, mais aussi des artistes tels El Lissitzky, Làsló Moholy-Nagy, Malevitch ou encore Mondrian. Ils s'attachent à dépasser l'art pour l'art et cherchent à construire une discipline plus en prise sur le monde réel et les enjeux du temps. [...]
[...] Enfin, par le manque d'engagement politique et le grand nombre d'expositions visibles, le temps manque et la perception, me semble t-il, risque d'en devenir superficielle et l'exposition devient alors un loisir qui n'implique par forcément la réflexion. Baumgarten, Æsthetica (1750-1758) Yve-Alain Bois, Exposition, espace de distraction, espace de démonstration, Les cahiers du MNAM, automne 1989 Introduction 1. Evolution du concept d'esthétique : a. Platon, Hegel, Wittgenstein et Benjamin b. Art et société : esthétique ou théorie de l'histoire de la perception humaine c. Contexte historique : la bourgeoisie, la révolution industrielle et la 1ère Guerre Mondiale 2. Valeur d'exposition a. Aspect économique : b. Théories : l'absorptif et le tactile c. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture