La Renaissance française manifeste dans tous les arts un réel enthousiasme face aux nouvelles découvertes et connaissances qui fondent l'Humanisme. Pourtant, la Renaissance ne peut masquer complètement les bouleversements et tourments que ces découvertes impliquent. Le XVIème siècle, en conséquence d'une grave crise religieuse et de conscience, va laisser apparaitre des marques d'inquiétudes qui se retrouveront dans ce qu'on appellera le « mouvement baroque ». Le Baroque se caractérise, en opposition à la Renaissance, par une nouvelle relation entre l'être et le monde. Celui-ci va toucher à absolument tous les arts, et plus particulièrement la peinture, l'architecture, la musique, la littérature, avec la poésie notamment. Nous développerons donc dans une première partie les raisons qui expliquent l'arrivée du mouvement baroque, puis nous nous intéresserons aux différentes formes de l'art baroque.
[...] Poète : vie marquée par les bouleversements de l'époque. Né protestant, il adhère au mouvement libertin (personnes bourgeoises intellectuelles, volonté de profiter de la vie, liberté de penser : hâté). Cette liberté de penser est fondée sur le matérialisme (principe philosophique : un seul, la matière. On ne peut expliquer le monde par Dieu, chaque chose à une cause naturelle, mais pas surnaturelle). Les libertins sont chassés aux 16ème et 17ème siècles, brûlés vifs, exilés. Puis il se convertit au catholicisme, est condamné à être brûlé vif, s'enfuit, sera arrêté, condamné au bannissement éternel. [...]
[...] Le narrateur est dépassé par les évènements qu'il ne peut que percevoir : il est passif. Utilisation du présent comme présent de vérité générale, ce qui créé des paradoxes. Sur la fine utilisation du passé composé et de futur montrant l'instabilité dans le monde : impuissance de l'homme face à l'univers, place de l'homme instable. Très peu de ponctuation ce qui crée un manque de repère pour le lecteur qui est prit dans le même embarras que le narrateur. Métaphore filée de l'obscurité : corbeau=malheur, soleil noir=fin du monde, Charon(passeur dans la mythologie gréco-romaine)=la mort. [...]
[...] Les guerres de religion se prolongent jusqu'aux XVIIe (siège de La Rochelle, révocation de l'Édit de Nantes) et XVIIIe siècles (guerre des Camisards), jusqu'à l'arrêt des persécutions sous Louis XVI (Édit de Versailles en 1787) La Réforme et la Contre-Réforme. La Réforme protestante est culminante au XVIème siècle, comme l'aboutissement d'un besoin de la population de reconsidérer la religion et la vie sociale, ainsi que la question du salut (Le but est de gagner son paradis sur la terre même au prix d'un séjour au purgatoire) qui angoisse fidèles depuis la grande peste. En effet, l'Église répond mal aux angoisses des fidèles. [...]
[...] Il se caractérise par : Le Baroque se caractérise, en opposition à la Renaissance, par une nouvelle relation entre l'être et le monde. L'exagération marquée du mouvement, la tension, nombreux jeux d'ombre et de lumière (clair-obscur). La surcharge décorative (beaucoup d'ornements, dorures, abondance des détails, couleurs, formes ) Effets dramatiques, exubérance, grandeur (parfois pompeuse) Style savant et sophistiqué Mélange des contraires Récurrence du thème de la mort Importance de l'imaginaire, et de l'illusion. Le lyrisme est donc une partie intégrante du mouvement Baroque. [...]
[...] Conclusion : Au XVIIème, le Baroque a donc atteint tous les domaines artistiques, dans l'essentiel des pays d'Europe. Cet art, poussé par les grands bouleversements et problèmes religieux de l'époque, est entré au service de l'Eglise pour contrer la Réforme protestante. De plus, il a permis à de nombreux artistes d'exprimer leurs difficultés à s'intégrer à une société en mouvement permanent. Cependant, le Baroque connaîtra de fortes résistances dans les pays touchés par la Réforme, où se développera un art Protestant. [...]
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