La taxinomie existe au Moyen Âge, mais elle est cantonnée aux écrits des philosophes scolastiques et des théologiens. « La » taxinomie n'est pas omniprésente ; elle se présente au Moyen Âge dans "des" taxinomies, tels les célèbres Bestiaires. La vision médiévale du macrocosme au microcosme influe sur tous les arts au Moyen Âge central, l'altérité essentielle demeure entre le Créateur et la créature depuis la Chute. Mais redevenir semblable (et non égal) à Dieu demeure possible, c'est d'ailleurs le but de tout l'oïkoumène chrétien médiéval en marche, tous les arts sont liés et n'ont qu'un seul but : rendre gloire à Dieu, espérer l'Avènement du Christ.
En littérature médiévale, la taxinomie s'applique-t-elle avec pertinence ? Que peut apporter la perception d'un historien de l'art médiéval à un historien de la littérature médiévale ?
[...] L'histoire de l'art médiéval se redéfinit de fond en comble ces trente dernières années sous l'impulsion notable de Jean-Claude Schmitt, Yves Christe ou Jérôme Baschet. Le fait même que l'histoire de l'art soit au confluent de l'anthropologie, de l'histoire, de la littérature, des Beaux- arts, de la philosophie, offre un questionnement méthodologique permanent. La jeunesse de l'histoire de l'art médiéval, ainsi que l'éclatement des sciences humaines, permet de démonter des certitudes longtemps considérées comme acquises, tel le cloisonnement des genres au Moyen Âge. [...]
[...] Thèmes, parcours, fonctions, Paris- Rome, La Découverte- École Française de Rome Voir Jérôme Baschet, Le sein du père. Abraham et la paternité dans l'Occident médiéval, Paris, Gallimard, -NRF ; L'iconographie médiévale, Paris, Le Seuil collection Inédits Voir Yves Christe dir, De l'art comme mystagogie. Iconographie du Jugement dernier et des fins dernières à l'époque gothique, Actes du Colloque de la Fondation Hardt tenu à Genève du 13 au 16 février 1994, Poitiers, université de Poitiers- C.N.R.S.- Centre d'Études Supérieures de la Civilisation Médiévale Cahiers de Civilisation Médiévale, collection Civilisation Médiévale volume III. [...]
[...] De là tient qu'on leur chante solennellement ce psaume, afin qu'ils soupirent après cette source de la rémission des péchés. Comme le cerf brame après les fontaines d'eau vive Qu'il en soit ainsi, et que cette interprétation, qui est vraie, qu'autorisent nos solennités, soit reçue dans l'Eglise. Toutefois, mes frères, il me semble que le baptême n'assouvit pas chez les fidèles cet ardent désir; qu'il ne sert qu'à l'attiser davantage, s'ils savent bien en quel lieu ils voyagent comme étrangers, et où leur pèlerinage doit aboutir. [...]
[...] Situé dans le chœur liturgique, mur sud, à la gauche de l'autel majeur, registre médian. Voir : Marc Botlan, Vincent Cochet, Sylvain Fourquet, François Mignet, Philippe Saunier et Jean-Jacques Sill Patrimoine restauré en région Centre n°10. Florence Juin et Pierre Martin Plaincourault Art sacré, Le Blanc n°18. Aurélie Barre, Renart à Plaincourault: Du texte à l'image in Reinardus, Volume 17, Number John Benjamins Publishing Company, p. 23-37(15): http://www.ingentaconnect.com/content/jbp;jsessionid=5fnltebgon8nj.victoria Le cycle peint de Notre-Dame de Lugaut présente un remarquable exemplum : on y voit l'allégorie de la Discorde, de la Luxure, de la victoire contre l'emprise du Malin et la concorde, la tempérance se succéder aux registres inférieur et médian, selon le schéma presque parfait d'un boustrophédon. [...]
[...] Citons Hugues d'Autun, Yves de Chartres, Isaac de l'Etoile, Pierre le Vénérable, Bernard de Clairvaux Saint Grégoire le Grand, Isidore de Séville, Bède le Vénérable, Origène, Jean Scot Erigène Cycle du Graal, Cycle de Willame, Cycle des Croisades, chroniqueurs des croisades tels Guibert de Nogent, Guillaume de Tyr, Villehardouin, Guillaume de Tudèle Marie-Thérèse Camus, cycle des saints de Saint-Eutrope des Salles- Lavauguyon dans Le culte des saints aux IXe-XIIe siècles, CCM actes du colloque tenu à Poitiers les 15-16-17 Septembre 1993, p Sont peintes ces lettres dans l'église: IA. NOVA PROGENIES CE . DE . (pl. 66). Marie-Thérèse Camus est l'auteure sagace de l'identification de ce fragment avec la IVe églogue des Bucoliques de Virgile : Iam nova progenies caelo demittitur alto». Je remercie Cécile Voyer pour cette précision dans son courriel du 22/02/2010. Depuis la Contre-Réforme ? [...]
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