Humanisme et peinture dans l'Italie de la Renaissance

Résumé du document

Humanisme et peinture dans l'Italie de la Renaissance, fiche de 2 pages



- rupture avec l'art byzantin, essai de perspective par Giotto, Duccio. Disparition du fond d'or, principe de la frontalité (ces deux éléments combinés entrainaient un manque de profondeur). La diffusion du sentiment religieux est plus poussée. Avec Giotto, l'école siennoise va dépasser l'école de Florence. On finit par supprimer le fond d'or au profit d'un fond bleu afin que la représentation de la 3ème dimension soit meilleure. Sa narration s'inscrit dans le temps et l'espace

Extraits

[...] Elle s'applique d'abord à des corps simples (carré, cercle, rectangle) - Masaccio, la Trinité, il fait très attention à l'expression et à l'anatomie des personnages, il différencie lumière physique et divine ; le paiement du tribut, l'artiste propose une perspective avec un bâtiment (principe d'isocéphalie) - Ucello, la bataille de San Romano, il fera attention à la structure de son œuvre (torches de couleur pour faire apparaitre la géométrie) - Piero della Francesca, la flagellation du Christ, application de la perspective à des corps irréguliers - Florence est à l'origine de tout cela avec les portes du baptistère (porte Sud par Pisano (1330), porte Nord (1420 24) et Est (1425 52) par Ghiberti). Un concours avait été organisé entre 6 / 7 architectes - passage de la perspective linéaire à la perspective atmosphérique, milieu 15ème, Vinci va encore pousser plus loin cette découverte avec son sfumato. La forme ne se définit pas par ses limites linéaires, mais par la capacité de son volume à accrocher la lumière. [...]

[...] Humanisme et peinture dans l'Italie de la Renaissance - changement de la peinture en Occident, notamment en Italie, vers 1300. En générale, l'évolution se fait de manière linéaire, et non avec des ruptures - en peinture, les sujets vont se modifier, mais c'est surtout la manière de les présenter qui va le plus évoluer (fin 13ème / début 14ème) - 3 csq : - humanisation de la figure de Dieu, il se met à la hauteur de l'homme - apparition des paysages terrestres, relation avec la réalité du monde perçu - apparition d'éléments d'architecture pour mieux situer les personnages - on assiste au passage de la représentation du Christ en JD, trônant dans la cité céleste, au Christ fraternel dans la cité terrestre - ex avec les Maesta : - Cimabue, fond d'or, principe de frontalité, personnage important plus grands que les autres (ppe byzantin). [...]

[...] Pour la 1ère fois, le corps de la Vierge apparait, il n'est plus caché sous les draperies, ces dernières le mettent en exergue - csq : - humanisation du divin, principe de corporéité - relation logique entre les personnages et les volumes représentés - espace construit du point de vue du spectateur, le croyant regarde la composition - dans ces 3 exemples, le principe d'axialité et de symétrie demeurent, sauf pour les personnages centraux - étapes de la perspective : - rupture avec l'art byzantin, essai de perspective par Giotto, Duccio. Disparition du fond d'or, principe de la frontalité (ces deux éléments combinés entrainaient un manque de profondeur). La diffusion du sentiment religieux est plus poussée. Avec Giotto, l'école siennoise va dépasser l'école de Florence. [...]

[...] C'est la 1ère fois que Léonard matérialise les effets de la perspective sur les rochers. Les personnages du 1er plan ne sont pas affectés par la perspectives, ils sont biens dessinés - la Joconde, tt l'espace, ainsi que l'objet qui y est, sont soumis à la loi de la perspective atmosphérique, l'individu se fond dans son contexte - synthèse de l'ensemble des acquis avec Raphael (1483 1520) - l'école d'Athènes, concrétisation de toutes les aspirations de la Renaissance, en même temps, c'est le manifeste du classicisme occidental. [...]