La question de la transversalité a toujours amené à créer des connexions entre les époques et les disciplines. Dans la retranscription d'un débat entre académiciens sur l'art contemporain, on peut lire les propos de Claude Abeille qui explique que “la transversalité à toujours existé”. Pierre Caron ajoute qu'il ne s'agit “pas d'un phénomène contemporain”. Lydia Harambourg, critique d'art qui participe au débat ajoute que “la transversalité, qui désignait une mixité entre les arts, était au service d'une philosophie et d'une pensée fédératrice [...] ce qui a évolué, c'est la notion de transmission”. Tous ces propos peuvent être pris comme point de départ de cette réflexion et comme définition de la transversalité.
[...] La question de la transversalité a toujours amené à créer des connexions entre les époques et les disciplines. Dans la retranscription d'un débat entre académiciens sur l'art contemporain, on peut lire les propos de Claude Abeille qui explique que "la transversalité à toujours existé". Pierre Caron ajoute qu'il ne s'agit "pas d'un phénomène contemporain". Lydia Harambourg, critique d'art qui participe au débat ajoute que "la transversalité, qui désignait une mixité entre les arts, était au service d'une philosophie et d'une pensée fédératrice [ . [...]
[...] Le processus de création en lui-même sera donc différent pour chaque artiste. De plus, la posture du récepteur est différente lorsqu'il vient contempler des deux oeuvres : il sera frontal devant le tableau de Delacroix alors qu'il pourra appréhender le porte-voix dans l'espace car il peut tourner par exemple autour. Même si d'nun point de vue esthétique ces deux oeuvres ont l'air de ne pas avoir trop de point commun, je vous invite ) regarder de plus près : quelles connexions transversales pouvons-nous y trouver ? [...]
[...] Elle est devenue le symbole fort de la démocratie et de la République et fut même imprimée sur les billets de 100 Francs. Quant à la deuxième oeuvre, il s'agit d'une pièce d'art mise en scène dans un lieu spécifique : un porte-voix gigantesque posé au centre de la cours du Sénat belge. Elle a été créé en 2012 et exposée notamment lors de l'évènement Superdémocratie en Belgique. Cette oeuvre nous est donc contemporaine. Ainsi, il paraît intéressant de croiser ces deux oeuvres : existe t-il des interconnexions entre ces deux objets d'art issus de différentes époques ? [...]
[...] Pour aller un peu plus loin, ces deux oeuvres jouent sur le thème de la présence / absence. Delacroix choisi de faire naître sous les coups de son pinceaux des révolutionnaires. Sven't Jolle place l'objet dans un lieu emblématique vide, le Sénat belge. Ces positions qui peuvent paraîtrent contradictoires suggèrent exactement la même chose : c'est au cityoen de prendre les devants afin de ne pas se retrouver écraser sous le poids d'un régime historique précis ou bien des institutions qui le régissent. [...]
[...] Le questionnement de la place du citoyen dans les institutions est aussi un thème sous-jacent : cette intention philosophique se cache derrière l'interprétation que l'on peut avoir des deux oeuvres. La tableau montre la figure de la marianne qui guide le peuple vers un autre chemin, celui d'une liberté. La porte-voix, quant à lui, and replace la condition du citoyen dans les institutions. Il s'agit avant-tout d'un objet utilisé lors des manifestations et qui sert à faire porter sa voix. Il est l'allégorie de la voix du peuple tout comme cette femme guidant la foule. [...]
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