Dès 1839 – sa date de naissance officielle – à nos jours, la photographie a vécu des temps héroïques, au cours desquels l'invention de Nicéphore Niépce non seulement s'est rendue indispensable, en révolutionnant notre perception du monde, mais est devenue aussi un art et une industrie à part entière
[...] Les parties éclairées virent au blanc. Il suffit ensuite de fixer à l'aide de l'hyposulfite de soude: les parties non exposées laissent à nu la plaque de cuivre argentée, qui est de couleur noire. Simultanément aux travaux de Daguerre, en 1835, William Henry Fox Talbot, un Anglais, réalise le premier négatif de l'histoire. C'est aussi Talbot qui, en 1839, met au point un procédé photographique, le "calotype". Avec cette méthode, on passe par un support négatif permettant d'obtenir un nombre illimité de tirages. [...]
[...] Niépce appela ce procédé l'"héliographie", l'écriture avec le Soleil. L'étape suivante était de fixer sur une plaque un paysage, une nature morte, ce que peut voir l'œil nu. Niépce plaça donc une plaque recouverte de son émulsion au foyer d'une lentille convergente équipée d'un diaphragme (dont il est l'inventeur). En 1822, après toute une journée de pose, il obtint la toute première photographie: une table sur laquelle sont posés divers objets du quotidien. Même si la méthode fonctionne, il faut encore l'améliorer, et malgré ses efforts, Niépce ne parvient pas à un résultat vraiment convaincant. [...]
[...] 1871: Richard Leach Maddox remplace la gélatine par du collodion ce qui permet d'accroître la sensibilité des plaques. 1883: George Eastman fabrique une pellicule faite d'une longue bande de papier recouverte d'une émulsion sensible. 1889: Eastman produit le premier support de pellicule souple et transparent, sous la forme d'un ruban de nitrate de cellulose. 1907: Les frères Auguste et Louis Lumière mettent au point un procédé appelé Autochromes Lumière. 1925: l'appareil de format 35 mm est commercialisé en Allemagne par Leitz. Il est petit, léger, à objectif à Page 4 vis interchangeable. [...]
[...] Ce procédé, offrant des images Si les deux éléments essentiels de la future théoriquement reproductibles à l'infini, ne photographie sont connus dès la fin du XVIIIe peut alors rivaliser avec le daguerréotype siècle, celle-ci ne verra le jour qu'au cours des à cause de ses défauts: son manque de années 1820, lorsque Nicéphore Niépce finesse (dû à la texture du papier) et la réussit ses expériences en vue de fixer l'image longueur des temps de pose, de l'ordre de obtenue dans une chambre noire. Vers 1822, quelques minutes, qui n'autorise que les Niépce réalise des copies de gravures sur des vues architecturales ou les arrangements plaques de verre recouvertes de bitume de d'objets immobiles. Judée, une substance photosensible. En 1827, il effectue, avec des temps de pose qui durent Hippolyte Bayard plusieurs jours, les premières photographies du paysage qu'il voit de sa fenêtre; il les L'année 1839 voit aussi l'élaboration d'un autre procédé, dit «positif direct» (papier appelle des héliographies. [...]
[...] Maddox Mais il faut remonter à l'année 1727 pour trouver les véritables prémices à la technique photographique. C'est en effet cette année là que l'Allemand John Heinrich Schulze réussit à obtenir l'image de trous réalisés dans une feuille de papier sur une solution de nitrate d'argent. Le nitrate d'argent, dont les propriétés photosensibles sont connues depuis le XVIIe siècle, devient violet aux endroits où il est éclairé est reste blanc aux endroits restés à l'abris de la lumière. Schulze remarque aussi que la teinte disparaît lorsque l'on agite le tube contenant la solution. [...]
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