L'Œuvre que nous allons étudier dans ce dossier s'intitule Galate se suicidant après avoir tué sa femme.
Cette statue grecque est une ronde bosse en pied taillé dans un bloc de marbre. Cette sculpture mesurant 2 mètres 11 de hauteur est une copie romaine en marbre d'un original grec perdu, vraisemblablement exécuté en bronze hellénistique de la ville de Pergame.
L'identité du sculpteur est inconnue mais on a avancé l'idée qu'un certain épigone (imitateur), sculpteur de la dynastie Attalide, ait pu en être l'auteur.
Il semblerait qu'elle fut commandée entre 230 et 220 av. J.-C. par Attale Ier de Pergame pour commémorer sa victoire sur les Galates. Cet ex-voto fut ainsi dédié à Athéna, déesse de la guerre dont son principal temple était situé à Pergame. En effet, cette copie romaine d'un bronze hellénistique faisait partie d'un groupe statuaire érigé sur les ordres du roi Attale Ier de Pergame, en souvenir de sa victoire sur les Galates, au IIIe siècle av. J.-C.
[...] Cela se renforce davantage par la représentation de sa femme. Sa femme Dans son ensemble, la femme du Galate est agenouillée, agonisante, tenue par le bras par son mari qui vient de la tuer. Tout d'abord, l‘autre élément de cette statue est une femme d‘âge mûr. Sa tête est en bon état de conservation. La tête est en mouvement dirigée vers le bas et tournée vers la gauche. Son épaisse chevelure bouclée recouvre son front, quelques mèches tombent sur sa nuque. [...]
[...] Ainsi, le groupe est un bel exemple de ce renouveau artistique. Sa qualité artistique et l'expression du pathos de la statue firent naître un certain engouement pour le sujet parmi les classes instruites des XVIIe et XVIIIe siècles. Galate se suicidant après avoir tué sa femme Bibliographie Manuels ROLLEY Claude, La sculpture grecque, les 2 volumes, Ed. A&j Picard, Paris, 1994- p. LAISNE Claude, Art grec, Ed. Terrail, Paris p. SMITH R., La sculpture hellénistique, Ed. Thames et Hudson, Paris p. [...]
[...] Cet ex-voto fut ainsi dédié à Athéna, déesse de la guerre dont son principal temple était situé à Pergame. En effet, cette copie romaine d'un bronze hellénistique faisait partie d'un groupe statuaire érigé sur les ordres du roi Attale Ier de Pergame, en souvenir de sa victoire sur les Galates, au IIIe siècle av. J.- C. L'ensemble du groupe statuaire érigé sur les ordres du Roi Attale Ier de Pergame, contenant six statues de Galates battus Selon la légende, les Galates appelés également Gaulois étaient un peuple d'origine celtique (gaulois) provenant de la péninsule balkanique qui entreprirent au IIIe siècle avant notre ère, un long périple à travers l‘Europe. [...]
[...] La seule partie de son corps nu sont ses bras. Le bras gauche forme une courbe du fait que son mari le tient,tandis que son bras droit tombe à terre. Sa main droite touche presque terre. Ses mains sont distinctes notamment par les doigts et le pouce écartés. Photo dont nous voyons plus précisément la femme du Galate Cette représentation féminine d'une femme galate montre qu'il n'était pas rare que les épouses soient présentes sur le champ de bataille pour soutenir leurs époux. [...]
[...] Dans ce dossier, tout d'abord nous décrirons et analyserons le Galate puis nous décrirons et analyserons sa femme. Le Galate Dans son ensemble, le sculpteur met en scène le moment où le gaulois de taille héroïque, vaincu, après avoir tué son épouse, se retourne vers l'ennemi et enfonce le glaive au creux de sa propre gorge. Tout d'abord, la tête en bon état de conservation représente un homme d'âge mûr. Elle est en mouvement, tournée vers l'arrière. Son visage est particulièrement remarquable dans le traitement du visage. [...]
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