Pisanello, fresque, Saint George, princesse, Chapelle Pellegrini
Cette oeuvre a été réalisée par Antonio Pisano (Pisanello). Elle s'intitule Saint Georges et la princesse et a été crée entre 1437 et 1438. C'est une fresque peinte au dessus de la chapelle Pelligrini dans l'église Sant'Anastasia. Son commanditaire est Andrea Pellegrini.
[...] Commentaire stylistique Cette œuvre est celle de la maturité pour Pisanello. Il travaille chaque détail et même si l'ensemble peut paraître trop raffiné au détriment du naturel, celui-ci ne disparaît pas. L'artiste a beaucoup travaillé sur les portraits notamment sur les médailles qu'il fabrique et l'on retrouve cet apprentissage au travers des figures individualisées de chaque personnage de la fresque. Le sujet que Pisanello a choisi a été beaucoup représenté notamment par Raphaël ou encore Uccello. Mais l'artiste a décidé de mettre en scène un saint Georges dans une nouvelle représentation comparé aux autres artistes qui montrent tous saint Georges en train de combattre. [...]
[...] En outre, saint Georges est, dans toute la Chrétienté, le patron des chevaliers. Né en Cappadoce de parents chrétiens. Né Cappadoce de parents chrétiens, Georges, officier dans l'armée romaine, traverse un jour une ville terrorisée par un redoutable dragon. Celui-ci dévore tous les animaux de la contrée et exige des habitants un tribut quotidien de deux jeunes gens tirés au sort. Georges arrive le jour où le sort tombe sur la fille du roi, au moment où celle-ci va être victime du monstre. [...]
[...] Description générale Sur la partie gauche de la fresque on distingue un animal mythologique qui s'avère être un dragon et des squelettes, os ainsi que plusieurs petits animaux. Sur la partie droite, l'artiste a représenté une foule, des animaux (chevaux, chiens une embarcation et une ville en arrière plan. III. Etude iconographique Pisanello a choisi pour sujet Saint Georges. Ce saint totalement légendaire est évoqué dans La Légende dorée de Jacques de Voragine. Georges est un saint totalement légendaire, dont l'existence est mise en doute dès le Ve siècle. Né en Orient, son culte est toujours resté très vivace en Grèce et en Turquie. [...]
[...] L'emploi des raccourcis est visible principalement sur les chevaux que Pisanello a représentés de face. Les personnages sont dans un moment intense : la préparation avant le combat entre saint Georges et le dragon. Le saint jette un regard rapide en direction de l'ennemi. La princesse a une allure fière, un port de tête royal. Le groupe d'hommes au fond a été individualisé, très travaillé, d'après des dessins préparatoires. Pisanello étant médailleur, son style et sa manière de représenter les profils et les animaux sont visibles sur plusieurs médailles. [...]
[...] Cela reste une hypothèse et les historiens de l'art n'ont aucune certitude sur son identité. Les pendus dans le fond du tableau peuvent symboliser les personnes ayant refusé la christianisation ou des traîtres. Le dragon sur la partie gauche de la fresque est une sorte de monstrueux reptile ailé préhistorique. Il incarne le Mal et Satan. IV. Analyse plastique La fresque est organisée en différents plans bien distincts : les personnages au premier plan et le paysage au second. Ces registres sont séparés à la manière de panneaux coulissants. [...]
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