Artistes en tout genre rendent hommage à la vie à travers leur art. L'art s'avère alors le moyen de transmettre une certaine joie, un certain plaisir de vivre, jusqu'à l'admiration de la maternité. Ainsi, "Les Époux Arnolfini" de Jean Van Eyck reflètent la vie. Il s'agit, en effet, d'un couple, ce qui implique un engagement des deux parties à partager leur vie jusqu'à la fin. Une vie de couple, par ailleurs, sans embûches, comme l'inspire le chien présent à leurs pieds, symbole de fidélité.
Des œuvres plus contemporaines, telle que "House" de Whiteread en 1993 dénotent elles aussi un hommage à la vie. En effet, « House » est la copie en béton d'un lotissement anciennement détruit. Cette forme d'art permet de faire revenir à la vie des bâtiments ou autres objets détruits. Ainsi, l'art sous toutes ses formes permet de ressusciter des personnages, époques, de capturer certains instants. La peinture les capte par l'image, la littérature par les mots.
[...] Ainsi, l'art sous toutes ses formes permet de ressusciter des personnages, époques, de capturer certains instants. La peinture les capte par l'image, la littérature par les mots. Rendre hommage à la vie, c'est aussi grâce à la représentation d'une atmosphère. Ainsi, au 18e siècle, la période Rococo est synonyme de peintures légères, frivoles, et gaies. Des œuvres de Fragonard ou Watteau émanent de la sensualité, et de la joie qui reflètent une vie agréable, agrémentée de fêtes (comme les Fêtes galantes de Watteau). [...]
[...] Ainsi, les Epoux Arnolfini de Jean Van Eyck reflètent la vie. Il s'agit, en effet, d'un couple, ce qui implique un engagement des deux parties à partager leur vie jusqu'à la fin. Une vie de couple, par ailleurs, sans embûches, comme l'inspire le chien présent à leurs pieds, symbole de fidélité. De plus, les drapés imposants, représentés par une technique remarquable, créent une certaine vivacité au sein du tableau. Enfin, la main de l'épouse, appuyée contre son ventre peut signifier la maternité. [...]
[...] "Les Epoux Arnolfini", Jean Van Eyck (1434) et "House", Whiteread (1993) - analyse comparée Documents : Jean Van Eyck, Les époux Arnolfini huile sur bois x 0,52m National Gallery, Londres. Whiteread : House empreinte en béton d'un intérieur d'immeuble petit-bourgeois à Londres. L'immeuble a été démoli, et l'œuvre a ensuite été démolie à son tour. Magritte : Il n'y a pas d'art sans la vie Tout dans mes œuvres est issu du sentiment de certitude que nous appartenons à un univers énigmatique. [...]
[...] Ainsi, House de Whiteread peut s'appréhender de manières différentes. Ce lotissement, copie d'un ancien, est destiné à être lui aussi détruit, reflétant finalement la condition humaine : l'éternel recommencement. Nous redeviendrons terre et poussière dans notre mort. Ainsi, tel que l'entend la philosophie, une œuvre naît, vit et meurt, comme un être humain. En outre, House est une œuvre étrange, de par son isolement. Effectivement, ce genre de maison londonienne est habituellement aux côtés d'une rue entière de maisons similaires. [...]
[...] Pénombre de péchés inavoués, d'un avenir moins lumineux, ou peut-être de fautes cachées. Finalement, à travers les siècles les artistes s'intéressent à notre condition ; tant par un hommage à la vie, entre mise en scène spectaculaire par clair-obscur ou reconstruction au sens propre d'objets détruits, que par le soulèvement de questions existentielles, relevant d'une existence avant la vie, d'un devenir après la mort. En ce sens, les vanités apparaissent au 17e siècle et s'interrogent sur l'utilité ou l'inutilité de l'existence. [...]
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