En quoi le théâtre classique japonais tel que le Kabuki et le nô à la manière du Lion au miroir de Danjuro IX inspira la mise en scène, le jeux des acteurs et la théorie du montage du célèbre réalisateur Eisenstein ?
Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, né en 1898 et mort en 1948, en Lettonie est considéré comme l'un des plus grands cinéastes soviétique de sa génération, grand théoricien de l'art par son « montage des attractions » il définit un nouveau modèle du cinéma dont il écrit ces théories dans de nombreuses revues.
I. Principe du théâtre Kabuki et nô (p10-12)
1)Historique et synthèse du théâtre Kabuki
2)Historique et caractéristiques du théâtre nô
3)Passage du kabuki dans la modernité avec Eisenstein :
II. Thèse du montage ; influence du Kabuki et du nô, et des idéogrammes japonais (p12-15)
1) Eisenstein et le film le Cuirasse Potemkine
2) Eisenstein et Ivan le terrible
3) Ses écrits au service du théâtre
[...] Il est la forme épique du théâtre japonais traditionnel. Les trois idéogrammes du mot signifient : chant danse bu) et habileté technique ki). Nous allons étudier ses principes : Historique et synthèse du théâtre Kabuki Tout d'abord, c'est au début du XVII éme siècle,qu'une jeune femme appelée Okuni, obtient un succès incroyable en exécutant sur les berges de la Kamo une sorte de parade érotique dans laquelle elle apparaît successivement travestie en marin portugais, puis en guerrier. Ses danses sautillantes sont reprises par les femmes et les adolescents de sa troupe appelées kabuki odori. [...]
[...] Axe : Eisenstein : L'influence du théâtre Japonais sur ses oeuvres En quoi le théâtre classique japonais tel que le Kabuki et le nô à la manière du Lion au miroir de Danjuro IX inspira la mise en scène, le jeux des acteurs et la théorie du montage du célèbre réalisateur Eisenstein ? Introduction (p10) I. Principe du théâtre Kabuki et nô (p10-12) 1)Historique et synthèse du théâtre Kabuki 2)Historique et caractéristiques du théâtre nô 3)Passage du kabuki dans la modernité avec Eisenstein : II. [...]
[...] Ivan le Terrible est ainsi une sorte d'opéra où le héros, sans cesse en proie au doute et en lutte contre son entourage, prend des accents shakespeariens. Le film se caractérise avant tout par l'ampleur de ses dimensions, parfois poussée jusqu'à l'exagération : durée, espace, décors, traits des personnages comme le veut le théâtre kabuki et nô. Eisenstein manifeste par là sa conception cérémonielle de l'oeuvre. Déclamation, regards, attitudes où les mouvements se ralentissent et se décomposent, limitation de l'action contribuent à faire entrer Ivan le Terrible dans l'ordre du rituel. [...]
[...] Eisenstein nous livre un peu une approche du sacré. Pour ce qui est de la scène en couleur, elle est caractérisée par trois couleurs dominantes et une couleur secondaire : le rouge qui représente le complot et la vengeance, le noir qui représente la mort et le doré celui de la débauche. Le bleu clair est la couleur secondaire qui représente une fresque murale montrant un saint avec une auréole. Ainsi chaque objet appartient à ses trois couleurs dominantes en traitant les couleurs de manière contrapuntique en faisant une association entre les thèmes, personnages et couleurs tout comme les idéogrammes japonais, il y montre une relation qui enrichi son œuvre et définit toute la puissance et les excès d'Ivan. [...]
[...] La Kabuki, évoqué précédemment montre bien un dispositif scénique et un jeu des acteurs expressifs. Le kabuki est joué essentiellement par des hommes qui ne portent jamais de masque, mais ont le visage peint de manière conventionnelle, chaque forme et chaque couleur exprimant les caractéristiques du personnage représenté. Ainsi un personnage peut être considéré à lui seul comme un leitmotiv, l'acteur exagère toujours ses gestes et l'expression de son visage pour créer un effet surréaliste et quasi futuriste. Les hommes qui jouent le rôle de femmes (onnagata) sont particulièrement appréciés. [...]
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