Voici les plus grands maîtres artistique de l'Italie pendant la Renaissance.
[...] Le plus grand défaut du Corrège fut de surcharger ses espaces. Son génie apparaît pleinement dans le traitement des ombres et lumières ; la Nativité ; également à Dresde, en est un exemple frappant. Notons enfin que le Corrège se signala par la grâce de ses personnages féminins, et en particulier de ses madones. Le glas funèbre de l'art italien Pendant la dernière partie du XVIème et le début du XVIIème siècle, le centre artistique de l'Italie fut Bologne. C'est là que, autour de la famille Carrache, un certain nombre d'artistes se groupèrent pour former une école qui érigea l'imitation en principe. [...]
[...] Voyons d'abord ceux de l'école de Sienne. Ce qui chez eux nous frappe dès l'abord, c'est la pauvreté du dessin et un certain manque d'assurance, mais aussi cette joie naïve qu'ils éprouvaient à peindre et qui fait l'intérêt de leurs œuvres. Si nous passons aux Florentins, c'est leur application, leur sérieux qui saute aux yeux. Que de soin dans l'étude du sujet, quelle précision dans l'exécution, une fois le tracé trouvé Pourtant, soyons francs, et avouons que dans bien des cas nous n'aimons ce maîtres que parce qu'on nous a appris à les admirer. [...]
[...] Mais s'il se classe parmi les Vénitiens, il s'en distingue nettement par une fraîcheur et une sérénité bien à lui. C'est un peintre essentiellement décoratif. L'Italie était à l'époque sous la domination de l'Espagne, et l'œuvre de Véronèse évoque dans une certaine mesure la raideur du cérémonial et la sévérité du costume de ce pays. Les œuvres de Véronèse sont nombreuses. On doit signaler notamment les scènes de banquet dont il décora les réfectoires de plusieurs monastères, et dont les Noces de Cana, œuvre immense où figurent cent trente personnages, offrent l'exemple le plus célèbre. [...]
[...] A Madrid, par exemple, il y a tant de ses toiles que la collection, a elle seule, justifie le voyage. De même, à Florence, comme aussi, bien entendu, à Venise, les Titiens sont nombreux. On en compte une douzaine à Paris, huit à Dresde, neuf ou dix à Londres. Plusieurs collections américaines s'enorgueillissent également d'œuvres de ce maître incomparable. Le Tintoret, synthèse de Michel-Ange et du Titien Le Tintoret - qu'on a pu appeler le Michel-Ange vénitien - est un artiste moins facile, peut-être, à comprendre et à aimer que son illustre contemporain et maître, le Titien. [...]
[...] Parmi les artistes milanais, Ambrogio Borgognone (environ 1455-1523) est toutefois celui auquel cette critique s'applique le moins. On possède de lui quelques beaux tableaux religieux, ainsi que d'excellents paysages, d'un coloris très doux. Ses fresques et ses tableaux sont admirables. Léonard de Vinci semble avoir fait le plus grand tort aux artistes milanais lorsqu'il se décida a faire un séjour dans leur ville. Son génie, en effet, les frappa si vivement qu'ils se bornèrent par la suite à essayer de l'imiter. Mais comme le secret de sa grandeur leur échappait, leur effort tombait dans le vide. [...]
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