Duncan Grant, groupe de Bloomsbury, Lytton Strachey, John Maynard Keynes, Clive Bell, Leonard Woolf, Julian Thoby Stephen
Duncan Grant vécut une partie de sa jeunesse avec la famille Strachey pendant que Lytton Strachey, son cousin, suivait ses études à l'université. En 1905, Lytton avait vingt-cinq ans. Il quitta Cambridge et revint habiter avec ses parents à Londres. Il tomba immédiatement amoureux de son cousin de cinq ans son cadet. Duncan venait de quitter la Westminster School of Art. Leur relation introduisit Duncan au sein du groupe d'amis de Lytton, principalement des étudiants de Cambridge légèrement plus âgés que lui, qui allaient être connus plus tard sous le nom de « Bloomsbury », qui désignait aussi le quartier de Londres où ils se réunissaient une fois par semaine. La plupart des jeunes gens et des jeunes femmes qui composaient ce groupe allaient connaître la gloire dans leurs domaines respectifs. Ils allaient aussi rester des amis très proches pendant plusieurs décennies. Nous brossons ici un portrait des principales personnes situées au cœur du groupe de Bloomsbury et que Duncan Grant découvrit à cette époque.
[...] Mais c'est une autre organisation estudiantine de Cambridge, la société de Minuit, qui est le plus souvent considérée comme le noyau originel du groupe de Bloomsbury. Lytton Strachey, Clive Bell et Leonard Woolf étaient de parfaits contemporains à Cambridge. Ils formèrent un club de lecture avec Saxon Sydney-Turner et A.J. Robertson. Thoby Stephen, le frère de Vanessa et Virginia (qui allait devenir Virginia Woolf), les deux beautés de Bloomsbury, était le sixième membre du groupe. À part Robertson, sur lequel Lytton garda un œil jusqu'au jour où il apprit que ce garçon était le fils d'un ecclésiastique (Robertson ne tarda d'ailleurs pas à quitter le groupe) et Thoby, qui mourut à l'âge de 26 ans, tous ces membres demeurèrent les meilleurs amis du monde pour le reste de leur vie. [...]
[...] Un chauffeur de taxi de l'élégant quartier de Kensington était incapable de trouver son chemin dans les rues de Bloomsbury. La nouvelle maison où allaient habiter les enfants Stephen n'était certes pas un taudis, mais c'était un endroit dépourvu de chic et d'une tonalité très moyenne classe inférieure. L'un des facteurs les plus attractifs des lieux tenait dans le fait que les Stephen ne connaissaient absolument personne dans le quartier et que très probablement aucune de leurs anciennes connaissances n'allait venir les voir là. [...]
[...] Duncan venait de quitter la Westminster School of Art. Leur relation introduisit Duncan au sein du groupe d'amis de Lytton, principalement des étudiants de Cambridge légèrement plus âgés que lui, qui allaient être connus plus tard sous le nom de Bloomsbury qui désignait aussi le quartier de Londres où ils se réunissaient une fois par semaine. La plupart des jeunes gens et des jeunes femmes qui composaient ce groupe allaient connaître la gloire dans leurs domaines respectifs. Ils allaient aussi rester des amis très proches pendant plusieurs décennies. [...]
[...] À l'âge de 29 ans, elle épousa Philip Morrell et en 1905, ils s'installèrent, étrangement, dans Bedford Square, en plein quartier de Bloomsbury, à un jet de pierre du British Museum. Là, elle commença de vivre ses rêves et elle devint un élément important dans les forces culturelles de son époque, mais en tant que mécène éclairée. Elle entretenait de nombreux artistes, dont un certain nombre profitaient à outrance de ses largesses, et organisait de nombreuses soirées où l'on venait s'amuser, boire et manger. Parmi ses invités et ses amis figuraient presque exclusivement des hommes. Ils pouvaient être des politiciens célèbres comme des poètes méconnus. [...]
[...] Elle peignait dès qu'elle le pouvait. En 1905, elle décida de fonder un club consacré à la discussion sur l'art et aux expositions de peinture. C'était le Friday Club, le Club du vendredi, composé d'hommes et de femmes qui étaient ses amis à l'école de la Royal Academy et à la Slade School of Art. Ceux qui n'étaient pas des peintres étaient admis comme des membres profanes Mais une nouvelle tragédie allait frapper la famille Stephen. En 1906, Thoby Stephen mourut de la fièvre typhoïde. [...]
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