Situé en plein cœur de la ville, sur la place Jean Jaurès, cet édifice a été conçu entre 1899 et 1904 par l'architecte tourangeau Victor Laloux (1850-1937). Il est à noter qu'en ce qui concerne le domaine architectural, la ville de Tours doit beaucoup à ce dernier. En plus de l'Hôtel de Ville, elle lui doit également sa gare (1894-1898) ainsi que la basilique Saint-Martin (1886-1924).
L'Hôtel de Ville de Tours est composé d'un corps central et de deux avant-corps qui le bordent de chaque côté. Nous décrirons donc la façade du bâtiment ainsi.
[...] Se distinguent néanmoins, sous les balcons, deux fleurs de lys ; l'un des motifs figurant sur le blason de Tours. L'élément central de l'étage des avant-corps est la haute baie vitrée, à arc en plein cintre, qui rappelle beaucoup les quatre portes du rez-de- chaussée du corps central, et au-dessus de laquelle on peut apercevoir une tête de lion (que l'on peut également trouver sur la façade de la gare de la ville). Quatre colonnes ioniques, identiques aux quatorze autres, sur chaque aile, renforcent l'harmonie générale de l'édifice. [...]
[...] On remarque enfin les quatre Atlantes, sculptés par François-Léon Sicard, qui semblent porter sur leur dos le poids du balcon du niveau supérieur. L'étage est composé de sept fenêtres, dont cinq coiffées de frontons à arc semi-circulaire et de deux frontons triangulaires aux deux extrémités du corps central. Chacune de ces fenêtres est séparée par une paire de colonnes d'ordre ionique. On parle alors de colonnes jumelées. L'élément marquant, impressionnant, du comble de l'Hôtel de Ville est probablement l'horloge et ses nombreux motifs. [...]
[...] Au pied de l'horloge figurent deux allégories. À sa droite, on distingue un personnage féminin qui représente la Loire, tandis qu'à sa gauche on reconnaît un personnage qui évoque le Cher ; la Loire et le Cher étant les deux grands cours d'eau traversant la ville de Tours. Sous l'horloge, dans un cartouche, se trouve l'inscription somme toute assez concise Hôtel de ville encadrée à sa droite et à sa gauche par ce qui semble être une couronne d'épine ou de laurier. [...]
[...] L'Hôtel de Ville de Tours est composé d'un corps central et de deux avant- corps qui le bordent de chaque côté. Nous décrirons donc la façade du bâtiment ainsi. On peut tout d'abord constater que le corps central du bâtiment comporte trois niveaux : le rez-de-chaussée, un étage et le comble sur lequel s'élève le clocher (campanile). On remarque que le rez-de-chaussée n'est à proprement parler pas de plain- pied par rapport au sol puisque l'on distingue un soubassement d'un peu moins d'un mètre. [...]
[...] Pour finir, c'est avant tout le caractère monumental de l'Hôtel de Ville de Tours que l'on peut retenir. De plus, il faut aussi mentionner qu'il fut reproché à l'architecte et à son édifice le style de ce dernier, détonnant particulièrement avec le palais de justice voisin. Bibliographie Monographies : FRANCE, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, L'Hôtel de Ville de Tours : Indre-et-Loire, Orléans, AREP FRANCE, Musée d'Orsay, Victor Laloux : 1850-1937 : l'architecte de la gare d'Orsay, Paris, Les Dossiers du Musée d'Orsay VITRY, Paul, Tours et les Châteaux de Touraine, Paris, H. [...]
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