TSA Taxe Spéciale Additionnelle, secteur cinématographique, Seconde Guerre mondiale, films français, films américains accords Marchandeau accords de Washington, accords Blum-Byrnes, AMGOT Allied Military Governement for Occupied Territories, quotas, Léon Blum, SFIO Section Française de l'Internationale Ouvrière, PS Parti Socialiste, Office professionnel du cinéma, CNC Centre National du Cinéma, Michel Fourré-Cormeray, Assemblée nationale, PCF Parti Communiste Français, conflit politique interne, CDCF Comité de Défense du Cinéma Français, accord de Paris, loi d'aide temporaire à l'industrie cinématographique, politique de redistribution
Au sortir de la Seconde Guerre Mondiale, la France est fragile et affaiblie. Le pays peine à se reconstruire, faute de moyens, et le secteur cinématographique en souffre aussi beaucoup. Avec l'aide et sous le contrôle des États-Unis, la France essayera tant bien que mal de reprendre le contrôle de son économie, mais devra faire face à l'ingérence américaine, notamment sur la question de la diffusions de ses films dans les salles françaises. Bien que fragile et dépendante, nous nous demanderons donc dans quel contexte politique et économique la Taxe Spéciale Additionnelle (TSA) a émergé en France.
[...] Les accords de Washington ont été un premier pas dans la reconstruction de la France. Malheureusement, ils ont été insuffisants pour l'industrie du cinéma qui n'a pas réussi à se relever et a suscité beaucoup de discordes entres ses professionnels, et a donné naissance à un conflit politique interne entre PCF et SFIO au pouvoir. Finalement, la création de la TSA par le CNC a été une solution qui assurait et assure encore aujourd'hui l'indépendance et l'expansion du secteur cinématographique dans le monde, et en 1948, permis à tous les professionnels du secteur d'y trouver leur compte. [...]
[...] Finalement, ils ne parviennent pas à trouver un accord et l'économie française, dans son ensemble, et donc culturelle, est mise en péril. Le pays menace d'une banqueroute, à moins que les États-Unis ne lui accordent une nouvelle aide. Léon Blum, grande figure du SFIO au pouvoir, est alors chargé de négocier avec les Américains de l'économie de la France. La négociation pour la partie de l'industrie cinématographique va y être rattachée lors de ces mêmes négociations. II. L'accord de Washington ou « Blum-Byrnes » L'accord de Washington, aussi appelé communément accord Blum-Byrnes, est signé, à Washington, le 28 mai 1946 et prévoit notamment l'effacement d'une partie de la dette française concernant la situation économique du pays, ainsi que d'importants prêts bancaires. [...]
[...] Cet organisme est un établissement public avec une autonomie financière, et son directeur général est nommé par le décret en conseil des ministres, à l'Assemblée nationale. Dès 1947, il sera en charge du contrôle des recettes du secteur. Michel Fourré-Cormeray est alors désigné directeur général et aura la charge de veiller à l'application de l'accord de Washington. Quelques mois plus tard, le CNC déclare que des sanctions ont dû être prises envers une cinquantaine de salles pour non-respect du quota à l'écran, à Paris et en province, allant d'une amende à une fermeture de 8 jours. [...]
[...] Le contexte politico-économique Lors de la libération de Paris en août 1944, au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France ainsi que tout son secteur cinématographique est ravagée. En effet, on n'observe aucune activité cinématographique entre 27 juillet et le 13 octobre 1944, et son redémarrage sera progressif et compliqué, faute de pellicules vierges et de salles de cinéma, beaucoup ayant été détruites pendant la guerre. Pendant cette période, les États-Unis avaient prévu de mettre en place un AMGOT (Allied Military Governement for Occupied Territories) dans la zone libérée, c'est-à-dire de placer la France sous une administration américaine, avec une monnaie américaine, des ressources alimentaires et techniques et des divertissements américains. [...]
[...] Dans quel contexte politique et économique la taxe spéciale additionnelle (TSA) a-t-elle émergé en France ? Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, La France est fragile et affaiblie. Le pays peine à se reconstruire, faute de moyens, et le secteur cinématographique en souffre aussi beaucoup. Avec l'aide et sous le contrôle des États-Unis, la France essayera tant bien que mal de reprendre le contrôle de son économie, mais devra faire face à l'ingérence américaine, notamment sur la question de la diffusion de ses films dans les salles françaises. [...]
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