De 1920 à 1939, et en réaction à l'Art nouveau, l'Art décoratif fut un mouvement artistique extrêmement influent surtout dans l'architecture et le design, mais concerna en fait plus ou moins toutes les formes d'arts plastiques. Le style Art déco tire son nom de L'Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes qui se tint à Paris en 1925, il témoigne des positions artistiques et idéologiques des années 20.
Dans les années Art Déco, deux tendances différentes coexistent, à savoir la tendance traditionnelle destinée à une élite fortunée et la tendance moderne, fonctionnaliste plus destinée une clientèle de masse. Cependant la tendance moderne est souvent destinée aux personnes aisées, en effet n'importe qui ne peut acquérir les œuvres architecturales de Mallet Stevens ou bien de Le Corbusier. Après une période faste durant les années 1920, le courant s'essouffle peu à peu vers la fin des années 1930, progressivement remplacé par l'influence grandissante du Bauhaus qui accomplira le rêve des artistes de l'Art déco : la production en série.
[...] Nous noterons que ce bâtiment architectural est en totale opposition avec le programme de l'Exposition de 1925, qui annonçait des œuvres modernes. - Renouvellement de la tradition Tamara de Lempicka renouvelle la tradition, en effet dans ses toiles, le modelé des corps renvoi à la peinture d'Ingres, peintre français du XIXème siècle d'inspiration néo-classique. Chez Tamara de Lempicka, ce renouvellement passe par un rendu anatomique différent, en effet Tamara de Lempicka travail beaucoup moins les détails, tels les doigts. Ce renouvellement passe également par une accentuation du traitement de l'ombre et de la lumière. [...]
[...] Ainsi, les coins extérieurs du 61e étage sont décorés par huit aigles en acier, répliques de ceux qui ornaient les capots des véhicules de la marque en 1929. Au 31e étage, ce sont des répliques des bouchons de radiateur, représentant deux ailes d'aigle qui ornent les coins du bâtiment. L'immeuble est en outre composé d'une armature en acier, recouverte de métal. La flèche au sommet du gratte-ciel est constituée de six registres d'acier inoxydable percés de fenêtres triangulaires. La décoration intérieure mêle granite, acier et marbre. Les ascenseurs sont eux aussi richement décorés, avec l'emploi de bois précieux. [...]
[...] Le cinéma Art déco L'esprit nouveau qui souffle dans les années 1920 est principalement porté par les arts mécaniques et reproductibles, dont le cinéma. Celui-ci prend son essor dès 1917, en effet il suscite un intérêt nouveau. A coté du cinéma grand public on trouve le cinéma d'avant-garde, entre 1921 et 1925, de nombreuses expérimentations cinégraphiques voient le jour. L'inhumaine de Marcel L'Herbier (1924) développe un découpage moderne et complexe suivant la progression des actions. Ce film a pour but de faire valoir l'art contemporain français aux Etats-Unis et est donc conçu comme une synthèse des savoir-faire et de l'esthétique Art déco. [...]
[...] La Revue nègre propose à partir d'octobre 1925, au théâtre des Champs Elysées, un type de spectacle américain teinté d'exotisme, qui marquera une époque. Ces différentes œuvres témoignent de l'africanophilie de l'époque. Enfin, les années 20 sont également marquées par la naissance d'une culture de masse, qui s'exerce notamment par le biais de la radio et du cinéma mais également par celui de la publicité, du sport, ou bien des music-halls. Les arts décoratifs De 1920 à 1939, et en réaction à l'Art nouveau, l'Art décoratif fut un mouvement artistique extrêmement influent surtout dans l'architecture et le design, mais concerna en fait plus ou moins toutes les formes d'arts plastiques. [...]
[...] Enfin les intérieurs de la majeure partie des bâtiments de Mallet Stevens et Le Corbusier sont modulables grâce à l'utilisation d'un mobilier industriel permettant de varier à l'infini les combinaisons des pièces. Les principaux objectifs des artistes modernes auront donc été l'industrialisation, la standardisation et le modernisme de l'art ainsi que l'accès au plus grand nombre à cet art. De plus ceux-ci prônent une architecture fonctionnaliste, à savoir une architecture qui affirme que la forme et l'apparence extérieure d'un bâtiment doit découler de sa fonction, la forme exprime la fonction du bâtiment sans ornements superflus. [...]
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