Il existe un lien très étroit entre les contes et la famille. Même si à l'époque de Perrault les Contes étaient destinés à la haute société ils sont, à l'origine, issus de la tradition orale. Ainsi, ils étaient racontés en famille souvent autour d'un bon feu. Encore de nos jours, ce sont les parents et les grands-parents qui racontent ou lisent des histoires aux enfants. C'est ce qu'illustre Gustave Doré dans son frontispice des Contes de Perrault. D'autre part, les contes mettent en scène des familles dont la composition est variable. Les relations familiales dans les contes et notamment dans ceux de Perrault sont très particulières. On étudiera tout d'abord le mariage au sein des contes. Puis, on verra les relations entre parents et enfants décrites dans le frontispice de Gustave Doré qui ouvre le recueil des Contes de Charles Perrault.
[...] Commentaire d'oeuvre : le mariage, les relations parents / enfants et l'étude du frontispice de Gustave Doré (1862) Frontispice de Gustave Doré Frontispice de Clouzier Introduction Il existe un lien très étroit entre les contes et la famille. Même si à l'époque de Perrault les Contes étaient destinés à la haute société ils sont, à l'origine, issus de la tradition orale. Ainsi, ils étaient racontés en famille souvent autour d'un bon feu. Encore de nos jours, ce sont les parents et les grands-parents qui racontent ou lisent des histoires aux enfants. [...]
[...] Et le mariage suit presque naturellement et tout aussi vite. L'arrivée d'enfants est tout aussi rapide comme dans la Belle au Bois Dormant où Enfin pourtant la Reine devint grosse, et accoucha d'une fille. La question de l'argent et de l'enrichissement par le mariage est discrètement évoquée. En effet, le marquis de Carabas va certainement se retrouver dans une bonne situation financière suite à son mariage. De plus, si le roi lui propose la main de sa fille c'est parce qu'il a remarqué les richesses du marquis. [...]
[...] De même, dans les Fées, une fois le don et le sort jetés sur chacune des jeunes filles de la veuve, celle-ci s'en débarrasse et les met à la porte. Ainsi, l'une aura un bon avenir puisqu'elle se marie avec un prince, alors que l'autre périra dans la forêt. On peut cependant faire une remarque en insistant sur le fait que le héros ou l'héroïne est toujours confronté à un obstacle, qu'il soit riche ou pauvre. En effet, si l'on reprend le conte de Cendrillon ou de la Belle au Bois Dormant on retrouve l'intervention de la marâtre, souvent jalouse de sa belle-fille. [...]
[...] D'autre part, en montrant le mariage et les relations entre parents et enfants dans ses Contes, Perrault nous montre une nouvelle fois l'organisation de la société de son époque. On y voit les enjeux réels du mariage. Mais à travers l'image de la famille, Perrault nous a fait découvrir les problèmes sociaux de son époque comme la famine, la pauvreté, l'inceste, le manque d'hygiène les Contes donnent une morale mais offrent aussi une leçon d'un tout autre genre où la société du XVII° siècle se dessine avec ses artifices mais aussi avec les crises, les pénuries, les critiques et autres problèmes que l'auteur fait apparaître. [...]
[...] Tous ces jeunes gens tombent donc amoureux d'images ou d'apparences mais cela semble les rendre heureux et chacun y trouve son compte. Le conte de Grisélidis est d'une certaine manière une exception. En effet, le prince se marie avec une simple bergère. Cependant, on remarque qu'elle était prédestinée à être princesse car elle en avait toutes les qualités et s'est très vite habituée à son nouveau statut puisque «Par son esprit par ses vives lumières, Du grand monde aussitôt elle prit les manières. [...]
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