Le château de Pierrefonds se situe au nord de Paris dans le département de l'Oise. Au XI et XII° siècle il y avait déjà un château construit par le lignage des Nivelon, seigneurs de Pierrefonds qui forment une puissante dynastie. A la fin du XII° siècle il passe dans les mains de Philippe-Auguste. Le château fait alors partie du comté de Valois et reste attaché à l'apanage des Valois. Louis d'Orléans en prend possession au titre de son apanage en 1392. Et, le chantier commence en 1396 à partir d'une tour maîtresse déjà existante. Les architectes sont Robert Fouchier puis Jean Lenoir. Mais les travaux sont arrêtés nets lors de l'assassinat du duc en 1407.
Au XVII° siècle le château est démantelé et il reste ainsi en ruine pendant deux siècles. Napoléon le rachète en 1810. Et, c'est en 1857 sous Napoléon III que Viollet-le-Duc entreprend la restauration du lieu. C'est le monument tel qu'on le connait aujourd'hui. Il est classé monument historique en 1862.
[...] Par exemple, la torsion du buste de Charlemagne complique le drapé. Les statues sont placées dans des niches avec un riche encadrement, mais ce modèle n'est pas repris sauf à la Ferté-Milon. Cette décoration est insolite et en plus il la développe à l'extérieur d'une forteresse aux murs nus et avec peu d'ouverture. Charlemagne Du Guesclin On a aussi retrouvé six consoles qui constituaient le décor et elles ont pu être localisées. Trois représentent des anges qui soutiennent des écus et des armoiries. [...]
[...] Les 2 statues au-dessus des portes ont la même fonction tutélaire. Il y avait peut-être un St Georges et un St Michel à la poterne. Sur le bas-relief de l'Annonciation, le drapé tombe en s'élargissant. Le visage est doux et fin. Le bras droit est replié sur la poitrine. Le drapé de sa robe est de qualité. Mais le bas-relief est écrasé par la masse des tours qui l'encadrent. On trouve donc dans cette forteresse militaire des décors dignes d'une résidence princière. Des thèmes profanes et religieux sont utilisés. [...]
[...] Le rez-de-chaussée est un niveau de service. Au 1er étage on trouve un niveau de réception avec de hautes fenêtres. Il y a une cheminée monumentale avec linteau sculpté. Cet étage communique avec le 1er étage de la tour carrée pat un couloir coudé. Et, vers le sud la chambre communique avec le bâtiment des latrines et avec la tour d'angle. A partir du étage, on a sûrement un espace privatif où il y a encore une cheminée qui est réutilisée par Viollet-le-Duc pour sa restauration. [...]
[...] Il le fait donc assassiner le 23 novembre 1407 à Paris. Son fils Charles d'Angoulême le remplace. Charles d'Orléans veut venger son père et devient chef du parti des Armagnacs. En effet, c'est là que débute le conflit entre Armagnacs et Bourguignons. Les Bourguignons sont en faveur du modèle anglais et les Armagnacs défendent le modèle français. La France est alors divisée en 2 camps, mais le roi n'intervient pas laissant le rôle d'arbitre à Henri V roi d'Angleterre qui est allié aux Bourguignons. [...]
[...] Elle porte des vêtements amples qui permettent de travailler le drapé. Cette tendance à privilégier le drapé est caractéristique de l'art vers 1400. On remarque la rigueur du tracé des plis en éventail associé au moelleux des tissus. La composition et le thème se retrouvent à Coucy. Le thème de la joueuse de psaltérion connait une grande diffusion au Moyen- âge. On a également trouvé une frise à décor végétal dont l'emplacement est inconnu, mais c'est peut-être le linteau d'une cheminée. [...]
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