Le château d'Edimbourg est un fort très puissant perché sur son rocher. Château royal, il domine la ville comme nul autre en Europe. Son histoire, faite de sièges sanglants et d'épisodes héroïques, est celle des souverains qui y sont nés et qui y sont morts. Le château d'Edimbourg est au centre de l'histoire de l'Ecosse.
Castle Rock a été formé il y a 340 millions d'années pendant une période d'activité volcanique. Du magma fondu fut projeté dans l'atmosphère depuis les profondeurs de la terre. Pendant des centaines, voire des milliers d'années, la lave s'est écoulée et répandue, créant un immense volcan. La lave refroidit progressivement et des millions d'années passèrent. Le volcan fut progressivement enfoui sous des roches sédimentaires.
Durant l'ère glaciaire, des plaques de glace érodèrent ces roches et enfin, il y a plus de 10 000 ans, seul restait le cœur du volcan. La roche volcanique extrêmement dure a protégé les roches sédimentaires à l'est, et une fois les plaques de glace fondues, le plus célèbre crag-and-tail au monde, qui est devenu aujourd'hui Castle Rock et le Royal Mile, était formé.
[...] Le château d'Edimbourg est au centre de l'histoire de l'Ecosse. Castle Rock a été formé il y a 340 millions d'années pendant une période d'activité volcanique. Du magma fondu fut projeté dans l'atmosphère depuis les profondeurs de la terre. Pendant des centaines, voire des milliers d'années, la lave s'est écoulée et répandue, créant un immense volcan. La lave refroidit progressivement et des millions d'années passèrent. Le volcan fut progressivement enfoui sous des roches sédimentaires. Durant l'ère glaciaire, des plaques de glace érodèrent ces roches et enfin, il y a plus de ans, seul restait le cœur du volcan. [...]
[...] D'autres projets plus grandioses avaient été envisagés pour le château. La plupart ne dépassèrent pas le stade de la planche à dessin, mais plusieurs d'entre eux se concrétisèrent, dont le nouveau Gatehouse à l'entrée principale, pour que le château ait davantage l'allure d'un vrai château et la restauration du Great Hall en 1891. Le nouveau rôle d'ancien monument et d'attraction touristique joué par le château devint officiel en 1905 lorsque sa responsabilité fut transférée du ministère de la Guerre à l'Office of Works (devenu Historic Scotland). [...]
[...] En 1829, Walter Scott parvint à obtenir le retour au château de Mons Meg, qui avait été envoyé à la Tower of London après la révolte jacobite de 1745. Ce canon extraordinaire fut accompagné par le son des cornemuses d'orchestres militaires, du port de Leith jusqu'à son emplacement sur les remparts. Le rôle d'attraction du château prit de l'ampleur. La chambre où était né Jacques VI, transformée par la suite en locaux militaires, fut libérée en 1836 pour être ouverte au public. En 1846,la chapelle Sainte Marguerite fut découverte parmi une masse de bâtiments, à proximité de l'emplacement choisi pour le canon Mons Meg, puis restaurée. [...]
[...] Il porte encore son nom anglais aujourd'hui. Aux alentours de 843, les Pictes et les Ecossais vivant au nord de la Forth et de la Clyde s'unirent pour devenir une seule nation, l'Ecosse, puis commencèrent rapidement à envahir le territoire des Angles. En 1018, le roi d'Ecosse Malcolm II vainquit les Angles (ou Anglais comme on les appelait) à Carham sur la Tweed, à 80 km au sud d'Edimbourg. Edimbourg était enfin libérée de la souveraineté anglaise. En 1093, un récit mentionnait un château royal sur le piton rocheux appelé Castle of Maidens (Château des pucelles). [...]
[...] Une fois reconquis, le château fut démantelé par les Ecossais sur les ordres de Bruce pour le rendre inutilisable par les Anglais. Trois mois plus tard, Bruce remporta sa glorieuse victoire contre les Anglais à Bannockburn. La forteresse imposante resta en ruine pendant les vingt années suivantes, mais après le décès de Bruce en 1329, la guerre éclata à nouveau et, en 1335, le château était retombé aux mains des Anglais. C'est à nouveau un acte de bravoure et d'ingéniosité qui permit de reconquérir le château. Cette fois-ci, c'est Sir William Douglas qui commanda l'assaut. [...]
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