Fiche de 4 pages sur La chapelle Médicis de Michael Ange
Michel-Ange travaille à la chapelle de 1520 à 1527 ( le sac de Rome suspend les travaux ) puis de 1530 à 1534 ( le pape arrête le chantier ). Il impose son point de vue : un seul tombeau par paroi, au lieu d'un sarcophage par angle. Clément VII lui confie entre temps la création de la bibliothèque laurentienne, toujours dans l'église San Lorenzo. En 1532, Michel-Ange suit l'humaniste Tommaso Cavalieri à Rome : il ne retournera jamais à Florence, retenu par la Sixtine.
I- L'oeuvre : description, identification thématique et analyse stylistique.
II ? le message de Michel-Ange : concept et symbolique de la chapelle Médicis.
[...] Il les élève en conséquence au dessus de leur condition humaine, les rendant ainsi immortels. Bibliographie. Pierluigi DE VECCHI, Michel-Ange, profils de l'art Suisse. Renée ARBOUR, Michel-Ange, éditions Aymery Somogy Paris. ANDRES, HUNISAK, TURNER, l'art de Florence, Bordas Italie, p ; planche 513 ; planches 540-555 ; p.1015-1021. Charles SALA, Michel-Ange, éditions Terrail Paris. Gilles Néret, Michel-Ange, éditions Taschen Paris. [...]
[...] Il est inspiré d'une statue antique, le torse du belvédère, que Michel-Ange a étudié à Rome. La Nuit, a sur le front une couronne avec une lune en croissant et une étoile. Elle est accompagnée de ses attributs : la guirlande de pavots sous son pied gauche, un masque de tragédie hideux et cauchemardesque qui veille ( inspiré sans doute de la tête de faune, sculptée d'après une antiquité, qui le fait remarquer par Laurent le Magnifique ) et une chouette, symbole grec de la sagesse et de l'obscurité. [...]
[...] Malgré ça, il existe des personnes capables de gagner contre le temps et la mort. On gagne par la vie éternelle dans le royaume de Dieu et par la renommée. On connaît les Médicis par le talent qu'a déployé Michel-Ange pour les rendre immortels dans leur chapelle funéraire. Malgré ses angoisses, Michel-Ange a conscience de son génie. Il refuse de représenter fidèlement Laurent et Julien de Médicis mais préfère les idéaliser et personnifier en eux la Pensée et l'Action car dans dix siècles qui le verra ? c'est-à-dire qui se souviendra d'eux ? [...]
[...] Cette femme nue, qui éveille tant la mélancolie chez chacun, plonge la sculpture dans la confusion. Dans son attitude, on peut voir l'anxiété avec laquelle, engourdie encore de sommeil, elle s'éveille de sa couche sombre ; parce qu'à son réveil, elle a rencontré les yeux du grand duc fermés par la mort, sa beauté éternelle s'est détournée avec une tristesse amère pour pleurer son chagrin désespéré. Giorgio Vasari, vies des artistes, publié en 1550. Michel-Ange pendant cette période a une vie difficile, il a des problèmes avec ses amis, avec le pape, Florence est aussi perturbée par des problèmess politiques ( exécutions, capitulation de la ville il charge ses allégories de ses angoisses, de la conscience qu'il est difficile de vivre, surtout quand on ne contrôle rien. [...]
[...] Il dépouille la chapelle d'accessoires et fait seulement appel aux statues pour exprimer les pensées de l'âme humaine. Michel-Ange remplace les habituels symboles chrétiens ( anges, apôtres, christ ) pour donner une vision anthropocentriste La présence de la mort devient un hymne à la vie de l'Ame vers laquelle doit tendre l'effort humain. Il est nécessaire d'associer à l'œuvre de Michel-Ange ses conceptions philosophiques pour comprendre ce qu'il a voulu exprimer dans cette chapelle. Michel-Ange a un idéal de la beauté : il veut matérialiser le Beau Absolu de l'âme dans le corps. [...]
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