Les origines de l'art romain (Ier siècle av. J.-C. - IVe apr.), qui concerne non seulement Rome elle-même mais tous les territoires où elle s'implanta et qu'elle domina, se situent dans l'héritage de la Grèce et de l'époque hellénistique. Mais cet art prend véritablement naissance au moment où la puissance des Grecs s'épuise ; il englobe l'époque républicaine (jusqu'au Ier siècle av. J.-C.), l'époque impériale (Ier siècle av. J.-C. - IIIe siècle apr.) et le Bas-Empire (IIIe – Vème siècle). Ce n'est que dans les dernières années de la République que les œuvres romaines, limitées d'ailleurs à des domaines déterminés, prirent un caractère personnel ; la période créatrice s'épanouit avec l'empire et la domination de Rome qui, capitale du monde, devint également capitale de l'art.
On s'est souvent demandé si' l'on ne devait pas considérer l'art romain comme l'aspect ultime de l'art grec, voire sa phase la plus avancée ; la Grèce est sans cesse en effet présente à Rome où travaillaient de nombreux artistes grecs et où les principaux chefs-d'œuvre hellénistiques furent copiés, soit par des Grecs, soit par des Romains ; leur nombre est infiniment plus important que celui des œuvres purement romaines. Pourtant certains traits originaux, nettement autochtones, leur ont été reconnus, particulièrement dans l'ornement décoratif architectural, le bas-relief historique, l'art funéraire (urnes et sarcophages) et le portrait.
Mots clés : art grec, gothique, byzantin, grecque, paleochretien, architecture romaine, sculpture, mosaique, peinture romaine, fresque , antique, definition, mobilier, dates, eglise, adonis, ara pacis, auguste, louvre, realisme
[...] Pendant longtemps, la riche clientèle romaine confia ses commandes à des artistes grecs. L'esprit pratique et le goût du naturalisme des Romains se sont toutefois exprimés dans deux genres déterminés : le portrait et le bas-relief historique, les deux étant souvent mêlés, conformément à l'idéal romain de grandeur et de magnificence. A l'époque d'Auguste, un certain classicisme atténue la recherche de l'individualité au profit d'une certaine idéalisation, comme le prouvent les nombreuses statues et bustes de l'empereur (Auguste de Primaporta, musée des Thermes, Rome). [...]
[...] Dans le domaine décoratif la mosaïque joua un rôle prépondérant comme en témoignent les exemples découverts à Pompéi, à Herculanum, à Palestrina, l'ensemble de la villa de Casale à Piazza Armerina (Sicile), la grande mosaïque d'Alexandre et de Darius inspirée d'un modèle grec exécuté v av. J.C. (trouvée dans la maison du Faune à Pompéi et conservée au musée de Naples). A partir du IIème siècle, des écoles florissantes s'épanouirent en Gaule, en pays germanique, en Syrie et en Afrique (mosaïques de Leptis Magna, de Cherchell). [...]
[...] L'art romain Les origines de l'art romain (Ier siècle av. J.-C. - IVème apr.), qui concerne non seulement Rome elle-même, mais tous les territoires où elle s'implanta et qu'elle domina, se situent dans l'héritage de la Grèce et de l'époque hellénistique. Mais cet art prend véritablement naissance au moment où la puissance des Grecs s'épuise ; il englobe l'époque républicaine (jusqu'au Ier siècle av. J.-C.), l'époque impériale (Ier siècle av. J.-C. - IIIème siècle apr.) et le Bas-Empire (IIIème Vème siècle). [...]
[...] Les villas des riches Romains étaient ornées de peintures murales exécutées sur stuc, avec des couleurs à la détrempe ou à l'encaustique, puis traitées au fer chaud, polies et souvent vernissées. Quatre époques ont pu être distinguées dans ce décor mural. La première, dite style à incrustation est en fait un décor à base d'éléments architecturaux répartis en grands panneaux rappelant, à l'aide de la perspective et d'une très vive polychromie, les revêtements de marbre coloré des maisons princières (maison d'Homère, Pompéi av. [...]
[...] Avec la dynastie flavienne, l'art romain retrouve la grandeur du règne d'Auguste, il s'éloigne en même temps de plus en plus du classicisme grec. Les Flaviens élevèrent sur le Palatin un immense palais achevé en 92 par Domitien et dont les ruines sont particulièrement imposantes ; les bas-reliefs de l'Arc de Titus témoignent eux aussi du style de la dynastie flavienne. Trajan fit édifier de 111 à 114 par Apollodore de Damas le forum qui porte son nom ; il se présente comme l'un des derniers exemples de composition orientale et hellénistique adaptée à une réalisation romaine. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture